Proximus met fin au télégramme ce 29 décembre 2017.. STOP
Il était une fois en Belgique.STOP
Ce 29 décembre 2017, Proximus tire un trait définitif sur celui-ci, après plus de 170 ans de bons et loyaux services.STOP
Le premier service de télégraphe électrique a été lancé en 1846, le long de la ligne de chemin de fer Bruxelles-Anvers, soit bien avant que ne naisse officiellement la RTT (1930) (Régie des télégraphes et téléphones), ancêtre de Belgacomn (devenu proximus) . STOP
Discrètement. Proximus continue à proposer ce service à une poignée de clients sans vraiment le pousser. STOP
Depuis le 1er août 2013, Proximus n’était plus contraint par le législateur d’assurer ce qui était jadis considéré comme ‘un service d’intérêt public, il continuait à le faire sur une base purement commerciale.STOP
Si les particuliers ne l’utilisaient plus guère, certains clients professionnels continuaient à y recourir parce qu’il garantissait une preuve juridique d’envoi. STOP
Exemple: STOP
Les sociétés de recouvrement de crédit, les huissiers de justice, les convocations chez le médecin-conseil…. Le Palais royal en était aussi friand. STOP
8.000 télégrammes en 2017. STOP
Au début des années 80, plus d’un million et demi de télégrammes étaient encore envoyés et reçus chaque année en Belgique. STOP
Sur les 11 premiers mois de 2017, ce sont un peu plus de 8.000 télégrammes qui ont été envoyés et reçus. STOP
Coût du service de base: 16,25 euros pour envoyer 20 mots en Belgique (adresse comprise). STOP
Ce 29 décembre 2017 c’est fini.STOP