Résultats de recherche pour : search.php

Divers

Un groupe criminel ciblait les transactions bancaires belges via e.Banking

Cêest un sacré coup de pied dans la fourmiliére qui a été donné hier par le juge dêinstruction bruxellois Michel Claise et ses enquêteurs, elle a ciblé les petites mains, avant de sêattaquer au coeur.

Ce phénoméne criminel est en pleine explosion.

La cible ?

Les auteurs de hacking bancaire et, plus particuliérement leurs petites mains sans lesquels ces détournements ne seraient pas possibles.

Ce phénoméne [b]criminel est en pleine explosion.[/b]

Il ne sêagit pas des fraudes à la carte de paiement, comme le « 
skimming
 » ou de « 
Shoulder surfing
« .

Il sêagit ici des fraudes dans le domaine de lê[b]e-banking

Elles avaient quasiment disparu en 2010, lêannée derniére, il y a eu une nouvelle augmentation du nombre dêattaques des systémes dêe-banking mis en place par les banques.

Il y a eu une premiére vague en ao?t 2011 qui a visé les clients de lêex-Dexia (Belfius) et dêING.

Début décembre 2011, ce sont les clients de BNP Paribas Fortis qui ont été les cibles de ces
hackers

Cette banque, rejointe par les autres principales banques du pays, sêest constituée partie civile au parquet de Bruxelles, lêinstruction a été confiée au juge Michel Claise, un des meilleurs spécialistes de la criminalité financiére.

Ce nêétait là quêun premier galop dêessai, une sorte de phase de test avant dêengager la surmultipliée, craignaient les enquêteurs.

Pour toute lêannée 2011, il nêy avait eu que 94 cas réussis de hacking pour 175.000 euros, ce qui peut paraÓtre peu par rapport aux 8 millions dêabonnements de banque par Internet auprés dêinstitutions [b]bancaires belges, on ne parlait alors que de petits transferts dêargent frauduleux.

[align=center]

[/align]

Le rythme et lêampleur des fraudes ont augmenté de maniére vertigineuse cette année.

Une des cinq grandes banques belges confrontées au phénoméne a signalé que 7.500 de ses clients avaient été infectés pour les cinq premiers mois de lêannée, avec des transactions frauduleuses sêélevant à 1.836 million dêeuros.

Une autre a communiqué 4.900 intrusions dans les comptes de ses clients pour un total provisoire de 1.496 million dêeuros.

Aucun chiffre précis nêa été communiqué par les trois autres cinq grands organismes bancaires touchés, mais le nombre de plaintes déposées partout en Belgique tend à démontrer un nombre similaire de faits pour celles-ci, indique le parquet fédéral.

Citation: »Cêest un véritable danger, les banques sont en panique, cêest un phénoméne terrible, cêest véritablement la criminalité de demain », reléve ainsi une source proche de lêenquête.

Les enquêtes sont extrêmement difficiles car les véritables commanditaires et les personnes qui ont mis en place ces fraudes sont dans le monde entier et il est trés difficile de les tracer.

Lêorganisation criminelle qui sêattaque aux clients des banques belges serait basée en Ukraine, en Pologne et en Russie, plus particuliérement à Saint-Pétersbourg.

Elle collecte les données confidentielles des clients aprés avoir infecté les ordinateurs par un logiciel malicieux (
malwares
), en sommeil, il entre en action quand il a détecté des transactions bancaires.

Ces données subtilisées sont ensuite utilisées pour ouvrir une nouvelle session bancaire via Internet, à lêinsu du client, lêargent est alors transféré vers le compte dêautres clients de la banque, qui ont été recrutés préalablement.

La raison en est simple: vu que leurs comptes sont logés dans la même institution financiére, le transfert est réalisé immédiatement, il est dés lors trés difficile pour les banques de bloquer les transactions.

Ces complices ont un nom, ce sont les « mules [b]bancaires[/b] », en analogie avec les passeurs de drogue qui effectuent les passages de frontiéres, et cêest là que le juge dêinstruction a trouvé la faille.

Il a visé hier ces mules qui mettent à disposition leurs comptes, a charge pour celles-ci de retirer lêargent en liquide, contre une commission, généralement comprise entre 5% et 10%, elles le remettent à lêorganisation.

Cela peut-être via Western Union ou via une remise de la main à la main, à la sauvette, à un homme qui vient en voiture à un rendez-vous.

Ce sont à chaque fois des montants, qui peuvent être modestes ou alors de 5.000 à 10.000 euros, mais qui peuvent devenir gigantesques par leur addition.

Ces mules sont recrutées par mail ou par téléphone, ces appels étant bien souvent générés par Skype.

Ces mules peuvent être des personnes qui tirent le diable par la queue, qui sont au CPAS, au chômage ou qui doivent travailler au noir, alléchées par un petit gain, elles entrent dans la combine.

Des membres de communautés dêEurope de lêEst se passent le mot pour devenir mules, mais il y en a dêautres, qui le font de maniére plus systématique, en pleine connaissance de cause.

Ce sont celles-ci qui ont été visées dans les perquisitions menées hier, quatre dêentre elles ont été placées sous mandat dêarrê, dDêautres pourraient connaÓtre le même sort dans les semaines à venir.

Mais lêenquête ne sêarrête pas là.

Il sêagira de viser les têtes de ce réseau mafieux, ce qui prendra davantage de temps car les identifications à lêétranger sont bien plus difficiles.

Lire Plus
Internet

L’Acta une nouvelle fois rejeté par les parlementaires européens

La commission du commerce international du Parlement européen a recommandé jeudi le rejet du traité Acta, par 19 voix contre 12.

Citation:

« Je me félicite du résultat du vote d’aujourd’hui, je suis ravi que la commission parlementaire ait reconnu les problémes que j’ai identifiés dans mon rapport et qu’elle ait suivi ma recommandation de rejeter l’Acta », a déclaré le rapporteur David Martin aprés l’annonce des résultats.

Quatre autres commissions du Parlement européen avaient déjà rejeté l’accord commercial anti-contrefaçon, Libertés civiles, Industrie, Affaires juridiques et Développement.

Mais la commission du commerce international est la seule compétente sur le dossier et sa recommandation est un camouflet infligé à la Commission européenne, qui a saisi la Cour européenne de Justice pour avis et demandait de différer le vote en pléniére jusqu’à ce que la Cour se prononce.

Les élus ont rejeté cette demande par également 19 voix contre 12.

L’Acta a été signé le 26 janvier 2012 à Tokyo par 22 des 27 gouvernements de l’Union européenne et les Etats-Unis, le Japon, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud, la Suisse, le Mexique et le Maroc.

L’accord vise à lutter contre la contrefaçon au sens large, des médicaments et autres marchandises jusqu’au téléchargement illégal sur internet.

Si tous les députés s’accordent sur la nécessité de lutter contre la contrefaçon et de protéger la propriété intellectuelle, certains craignent que le traité mette en danger les libertés individuelles des citoyens européens.

Plusieurs pays, parmi lesquels l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne, la République tchéque, la Roumanie ou la Slovénie, ont déjà gelé les travaux préparatoires en vue de la ratification de l’accord.

Acta pose les bonnes questions mais apporte de mauvaises et dangereuses réponses.

Citation:

« Certes, il faut protéger la propriété intellectuelle et lutter contre le fléau de la contrefaçon, mais cela ne peut se faire sans concertation démocratique, ni sous la houlette de quelques grandes multinationales, et ce, au mépris des libertés individuelles de 500 millions de citoyens européens », a commenté l’eurodéputé socialiste belge Marc Tarabella, hostile au texte.

Le vote final sur Acta aura lieu le 4 juillet 2012 au Parlement européen.

L’ACTA, la future loi mondiale anti-piratage ?

Clic pour lire tous les articles sur l’ACTA

Tous les articles sur La loi SOPA ET PIPA

Lire Plus
Internet

Acta la neutralité du Net fragilisée à Bruxelles

L’entrée en vigueur de cette loi dans l’Union européenne dépend d’une ratification par le Parlement européen mais également par les Parlements des …tats membres.

L’esprit répressif du traité anticontrefaçon pourrait survivre à une non-ratification par le Parlement européen.

Neelie Kroes est-elle allée un peu vite en besogne ?

La semaine derniére, la commissaire européenne, en charge du numérique à Bruxelles, avait déclaré que la ratification du traité anticontrefaçon Acta (Anti-Counterfeiting Trade Agreement) par le Parlement européen était peu probable.

Ce texte, négocié entre 39 pays, dont l’Union européenne et ses …tats membres, les …tats-Unis, l’Australie, le Canada, la Corée et le Japon, pour renforcer leur coopération dans la lutte contre la contrefaçon, a en effet suscité beaucoup d’opposition, sur la Toile et dans les rues d’abord, dans les hémicycles ensuite.

Au coeur des inquiétudes:

Acta représenterait une menace pour la liberté d’expression et pourrait ouvrir la porte à un filtrage d’Internet.

Le texte indique ainsi vouloir « promouvoir la coopération entre fournisseurs de services et détenteurs de droits afin de s’attaquer aux atteintes relatives aux droits dans l’environnement numérique ».

Son entrée en vigueur dans l’Union européenne dépend d’une ratification par le Parlement européen, ainsi que par les Parlements des …tats membres.

En France, l’alternance politique devrait déboucher sur un rejet du texte.

Mais le sort d’Acta est loin d’être scellé.

Hier, le Parlement européen organisait, à Bruxelles, une table ronde sur la compatibilité d’Acta avec les droits fondamentaux, à cette occasion, un représentant de la Commission européenne a rappelé qu’elle attendait l’avis de la Cour de justice européenne, saisie par la Commission, pour soumettre à nouveau le texte au Parlement.

Le vote en pléniére est prévu le 3 juillet 2012, par ailleurs, l’esprit du texte (qui prévoit des mesures répressives pour protéger la propriété intellectuelle) pourrait survivre au « 
traité Acta
« .

C’est la crainte de l’eurodéputée Françoise Castex (PS), qui s’exprimait lors d’un point presse organisé au même moment par le bureau d’information du Parlement européen à Paris.

Citation:

« Il y a une coÔncidence chronologique entre la négociation du traité Acta, le vote de la loi « 
Hadopi
 » en France et les propositions de loi « 
sopa
 » et « 
Pipa
 » aux …tats-Unis », a-t-elle souligné.

Pour elle, l’enjeu de tous ces textes est de contrôler Internet pour assurer une maÓtrise de royalties aux ayants droit.

Citation:

« Le probléme de contrefaçon des biens est grave et il faut protéger le droit d’auteur, convient Françoise Castex, mais donnons d’abord nos propres normes au niveau européen. »

Sauf que le Parlement européen n’est pas à l’initiative des lois.

Les anti-Acta misent donc sur la révision de la directive sur la propriété intellectuelle pour fixer un cadre européen qui protégerait à la fois la neutralité du Net et la rémunération des créateurs.

Un dossier aux mains du commissaire européen Michel Barnier, qui doit lancer une consultation sur le sujet en juin.

Voir aussi:

L’ACTA, la future loi mondiale anti-piratage ?

Lire Plus
Internet

L’inventeur du web sêinquiéte des lois de contrôle d’Internet et des applis mobiles

Les lois de contrôle d’Internet, adoptées ou en cours de discussion dans les principales démocraties du monde, inquiétent le créateur du Web.

Le Britannique Sir Tim Berners-Lee a en effet dénoncé ces textes, au cours de la conférence mondiale du Web, www2012, qui se tenait à Lyon du 16 au 20 avril 2012.

L’ancien chercheur de l’organisation européenne pour la recherche nucléaire (
CERN
) a regretté le « nombre impressionnant de textes à l’étude » sur le contrôle de l’Internet dans les démocraties, notamment en Grande-Bretagne, aux …tats-Unis et en France, sous couvert de la lutte antiterroriste et antipédophile.

Une problématique aussi abordée le lendemain par la commissaire européenne Neelie Kroes, devant le même auditoire.

Citation:

« Les gens descendent dans la rue pour manifester afin de défendre leurs droits et libertés sur Internet, c’est un phénoméne nouveau », a-t-il affirmé, en référence au mouvement de protestation contre l’accord commercial anti-contrefaçon (
Acta
) en cours d’adoption à l’échelle mondiale.

« Nous ne pourrons pas continuer à inventer si le Web est verrouillé, bloqué » par les autorités, a-t-il prévenu, devant un parterre de spécialistes du Web venant du monde entier.

Le combat douteux des Anonymous

Cela ne l’a pas empêché de prendre ses distances vis-à-vis de l’action de hackers autoproclamés justiciers, tels les Anonymous.

Citation:

« Se battent-ils contre certaines choses en particulier, ou contre tout ce qui leur apparaÓt comme mauvais ? » s’est-il interrogé.

Veulent-ils la fin de la corruption, ou attaquent-ils toute forme de gouvernement dans le monde ? » a-t-il ajouté, perplexe.

Il est vrai que les attaques des Anonymous ne suivent pas toujours une logique claire, s’ils essaient souvent de se présenter comme des justiciers, pourfendeurs des inégalités et des injustices, ils s’attaquent parfois gratuitement à des internautes simplement imprudents ou indélicats.

Tim Berners-Lee n’est pas convaincu par l’intérêt de telles actions pour l’avenir du Web.

Le créateur du Web, du protocole
HTTP
et du langage HTML s’est aussi inquiété des dérives possibles dans le domaine politique.

Selon lui, des gouvernements au pouvoir dans les démocraties pourraient utiliser les données collectées par les services de police, dans le cadre de la surveillance d’Internet, afin d’être réélus.

Citation:

« Ne croyez pas que les gens impliqués dans des élections seront plus scrupuleux que ceux qui gérent la publicité sur Internet, ils vont analyser ce que vous aimez, gr‚ce à vos données en ligne, et vont essayer de vous convaincre que leur candidat va vous apporter exactement ce que vous cherchez », a-t-il en effet averti.

Il s’inquiéte également des applis mobiles

Le Web est le symbole d’un monde ouvert, gr‚ce auquel chacun peut communiquer avec n’importe quel point de la planéte.

Mais le Britannique Tim Berners-Lee, qui a inventé le World Wide Web en 1989 alors qu’il travaillait au Cern, est trés préoccupé par l’évolution de l’Internet mobile et notamment par les applications dédiées aux appareils nomades.

Le monde des applis mobiles est en effet cloisonné, du fait des fabricants de matériel et des éditeurs de logiciels, qui mettent en avant les magasins d’applications (App Store d’Apple, Google Play, etc…), non compatibles entre eux.

Une appli conçue pour iPhone ou iPad (Apple) ne peut être utilisée telle quelle sur Android (Google), Windows Phone (Microsoft) ou BlackBerry (RIM) et doit être réécrite sous une forme différente pour être compatible.

La solution proposée par le World Wide Web Consortium (
W3C
), présidé par Tim Berners-Lee, est un systéme d’applications web ouvertes (open web apps) utilisant le standard HTML5, utilisé aussi par les ordinateurs classiques et compatible avec les navigateurs de tous les smartphones.

Longtemps limité, le langage HTML est désormais capable de prouesses multimédias.

Citation:

« Le HTML5, c’est « tout aussi sexy »

Vous devez aider à la construction d’un monde ouvert pour les applications mobiles », a-t-il scandé à l’adresse des centaines de spécialistes du Web réunis à Lyon, pour la 21e Conférence mondiale du Web.

Si quelqu’un vous demande de développer une appli mobile, dites-lui qu’une application web ouverte peut être tout aussi bonne, tout aussi sexy », a-t-il ajouté.

Si vous utilisez HTML5, vous n’avez pas besoin de réécrire une application pour chaque systéme », a-t-il poursuivi, sans citer aucun des géants du Web qui lui mettent des b‚tons dans les roues (Apple notamment).

Le Web, ce sont des standards, et chaque internaute doit pouvoir accéder au même contenu », a ajouté Tim Berners-Lee, reconnaissant, « Cela implique beaucoup de travail. »

Accéder au site du www2012
( anglais)

Lire Plus
Divers

Chrome,I.E, Firefox,safari vaincu dans deux concours de piratage

Depuis la création du concours de piratage « 
Pwn2Own
« , il y a six ans, jamais personne n’avait percé la muraille du navigateur Chrome.

En fait, à peu prés personne ne s’était même donné la peine d’essayer, les participants préféraient s’attaquer à des cibles plus faciles, comme tous les autres navigateurs Web courants, mais la séquence a pris fin hier, et deux fois plutôt qu’une.

¿ « 
Pwn2Own
 » proprement dit, c’est l’équipe de la compagnie « Vupen Security » qui a trouvé une faille dans la version courante de Chrome et qui s’en est servi pour prendre le contrôle d’un ordinateur.

Les détails n’ont pas été dévoilés, mais la recette utiliserait une combinaison de deux exploits, dont une défaillance dans le plugiciel Flash (une source fréquente de ce genre de problémes).

Vupen est une habituée de « Pwn2Own », o? la sécurité de Mac OS X Snow Leopard était tombée sous ses coups l’année derniére, son équipe a aussi vaincu Internet Explorer 8, Safari 5 et Firefox 3 en quelques heures hier.

Pendant ce temps, Google
commanditait un autre concours
, et doté d’une bourse totale d’un million de dollars, dans le but de découvrir les faiblesses de son navigateur.

Là aussi, une faille a été identifiée et exploitée en quelques minutes; c’est l’étudiant russe « Sergei Glazunov » qui a réussi le coup et qui obtiendra un prix de 60.000 $US en échange du dévoilement à Google de la technique qu’il a utilisée.

Vupen ne recevra rien puisque Google ne commandite plus Pwn2Own et que Vupen a refusé de dévoiler ses secrets.

¿ ce jour, aucune attaque de type « 
zero-day
 » (utilisant une faille inconnue des développeurs de Chrome) n’a été rapportée dans la réalité.

Google corrige son navigateur en moins de 24h

Si Google a donc déployé un correctif pour ce hack, le navigateur fut également victime de la firme Vupen lors du concours Pwn2Own, la société française n’aurait cependant toujours pas détaillé son attaque à Google, d’ailleurs, celle-ci ne serait pas obligée de dresser un rapport.

Citation:

« Aprés avoir corrigé un bug compliqué comme celui d’hier, il est dommage de ne pas avoir également obtenu des informations de la part de Vupen » affirme Travis McCoy, membre de l’équipe de Google Security.

Si le navigateur Chrome n’est pas donc invulnérable, il est clair que la firme Mountain View souhaite alors se montrer trés réactive.

Lire Plus
Divers

Huit mois de prison pour avoir piraté Facebook

Un étudiant britannique en programmation informatique a été condamné, vendredi 17 février 2012 en Angleterre, à huit mois de prison pour avoir piraté le géant des réseaux sociaux Facebook, une affaire qui avait déclenché une enquête du
FBI
.

Glenn Mangham, 26 ans, a reconnu avoir piraté Facebook entre avril et mai 2011 depuis la maison de ses parents à York, dans le nord de l’Angleterre.

Citation:

Il a expliqué qu’il entendait ainsi démontrer les faiblesses du systéme de sécurité du site, il a affirmé qu’il avait auparavant fait de même avec le portail internet de Yahoo! et avait ensuite prévenu la société pour les informer des défauts de leur site.

Il aurait pu détruire toute l’entreprise, selon le procureur

Le procureur, Sandip Patel, a rejeté les allégations du jeune homme, n’acceptant pas que le piratage de Facebook « ne soit autre chose que malveillant ».

Citation:

Glenn Mangham a « agi avec détermination, une ingéniosité indubitable et dans un esprit calculateur », a estimé le procureur.

« C’est le plus grave et le plus important incident de piratage d’un réseau social auquel la justice britannique n’a jamais été confrontée », a-t-il affirmé.

L’étudiant aurait pu détruire « toute l’entreprise » Facebook et avait fait craindre à un espionnage industriel.

Facebook a dépensé 200.000 dollars (153.000 euros) pour élucider l’affaire, qui avait donné lieu à une enquête concertée, longue et chére de la part de la police fédérale américaine et des autorités britanniques.

Citation:

Les actions de M. Mangham ont eu de « réelles conséquences et des conséquences éventuellement trés graves », qui auraient pu être « absolument désastreuses » pour Facebook, a estimé le juge Alistair McCreath. « Une peine de prison est indispensable », a-t-il ajouté.

Lire toutes les actus facebook

Lire Plus
Internet

Le Canada renforce la surveillance d’Internet

Le gouvernement canadien a présenté, mardi 14 février 2012, un projet de loi donnant à la police plus de droits pour surveiller les communications sur Internet.

Ce projet attire les critiques de l’opposition et de défenseurs des libertés, rapporte notamment le quotidien Le Devoir.

Le gouvernement conservateur a présenté cette initiative comme un moyen indispensable de combattre la pornographie infantile sur le Web, citant des exemples de fournisseurs d’accés qui n’ont livré les renseignements demandés qu’au bout de plusieurs jours.

Citation:

« Les nouvelles technologies offrent de nouveaux moyens de commettre des crimes, qui rendent les enquêtes plus difficiles », a déclaré le ministre de la justice, Rob Nicholson, lors d’une conférence de presse.

Le texte autorise notamment un agent de police à installer, sans mandat judiciaire, un dispositif permettant de relever l’adresse IP d’un internaute, il impose aussi aux fournisseurs d’accés de recueillir et garder certains renseignements.

Vive critique de l’opposition

Les conservateurs du premier ministre, Stephen Harper, disposant de la majorité au Parlement, la loi devrait être adoptée sans difficulté.

Les partis d’opposition et les groupes de défense des libertés civiles ont affirmé de leur côté que le texte offrait à l’Etat trop de possibilités de s’ingérer dans la vie privée des internautes.

La commissaire à la protection de la vie privée Jennifer Stoddart, qui ne dépend pas du gouvernement, a adressé en octobre 2011, une lettre au ministre de la sécurité publique, Vic Toews, pour lui faire part de sa « profonde inquiétude ».

Citation:

« En renforçant le dispositif légal de l’Etat en vue de surveiller les contenus privés et d’y accéder, et en réduisant le contrôle judiciaire », la loi permettra au gouvernement de « soumettre plus de personnes à une surveillance minutieuse », a-t-elle écrit.

(source;lemonde)

Voir aussi:

L’ACTA, la future loi mondiale anti-piratage ?

Tous les articles sur La loi SOPA ET PIPA

Lire Plus
Internet

Des centaines de manifestations contre le traité Acta dans le monde

Dans plusieurs pays européennes hier des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre la signature d’un traité international controversé l’ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement.

Ce traiter vise à lutter contre le piratage de produits et de contenus soumis aux droits d’auteur.

Alors que le Japon, l’Australie, le Canada et les …tats-Unis font partie des nations ayant signé le traité à l’automne, plusieurs pays européens n’ont pas encore signé l’entente et de plus en plus de mouvements d’opposition se font sentir.

Parmi les craintes des opposants notons la possibilité de surveillance des activités en ligne digne de Big Brother et l’obligation des FAI (fournisseurs d’accés Internet) à fournir aux supposées victimes de piratage les coordonnées des supposés pirates.

Plus de 25.000 personnes ont bravé le froid en Allemagne samedi, environ 4.000 en Bulgarie dont certaines portant le fameux masque de Guy Fawkes utilisé entre autres par le groupe Anonymous, des manifestations ont également eu lieu à Prague, Paris, à Warsaw, en Roumanie et en Croatie, entre autres.

Déjà à la fin de cette semaine, l’Allemagne faisait part de ses réserves face au traité et annonçait son intention de ne pas le signer pour le moment.

La maniére dont le traité a été négocié secrétement est également dénoncée par plusieurs associations et formations politiques.

L’Union européenne a signé le texte fin janvier 2012, mais ce dernier doit encore être ratifié dans les différents pays de l’Union et soumis à un vote du Parlement européen.

La Pologne, la République tchéque et la Lituanie ont d’ores et déjà gelé le processus de ratification, estimant que le texte devait être davantage étudié avant toute signature.

Le rapporteur du texte au Parlement, le socialiste Kader Arif, avait démissionné de son poste de rapporteur, dénonçant une « mascarade », il a été remplacé par le britannique David Martin.

Voir aussi:

L’ACTA, la future loi mondiale anti-piratage ?

Tous les articles sur La loi SOPA ET PIPA

Lire Plus
Internet

Les géants du Web envisagent une coupure pour protester contre la loi SOPA

Pour protester contre le
projet de loi américain antipiratage SOPA
et alerter les internautes, les grands services en ligne, dont Google, Facebook et Twitter, envisagent une interruption coordonnée, un « blackout ».

Le projet de loi américain SOPA envisage d’accorder à l’administration américaine le pouvoir d’imposer aux intermédiaires techniques (FAI, moteurs de recherche, régies publicitaires… ) des mesures de rétorsion à l’encontre de sites considérés comme facilitant le téléchargement illégal.

Les grands noms des services en ligne:


Google


Facebook


Yahoo


Yahoo


Twitter


LinkedIn


Mozilla

– Autres…
y sont hostiles.

Pour protester contre cette initiative législative soutenue par les Majors et les studios hollywoodiens (
lobby
), et illustrer les risques de l’adoption d’un tel dispositif, le fondateur de Wikipedia Jimmy Wales suggérait une coupure de l’encyclopédie en ligne, un blackout.

Une menace risquée à mettre en oeuvre

D’autres sites, dont Google, Facebook, Twitter et
Amazone
, rassemblés dans la
NetCoalition
, envisagent désormais eux aussi de couper leurs services pour alerter les internautes sur les possibles conséquences de la loi SOPA.

Cette hypothése est confirmée par le responsable de la NetCoalition, Markham Erickson.

Citation:

« Ce genre de chose ne se fait habituellement pas, les entreprises ne souhaitant pas mettre leurs utilisateurs dans une telle situation.

Mais la différence est que ces lois changent fondamentalement le fonctionnement d’Internet, les gens doivent comprendre l’impact qu’une telle législation aura sur ceux qui utilisent Internet » commente-t-il.

Mais cette option apparaÓt néanmoins comme un dernier recours en raison des conséquences, lourdes, qu’elle aurait à la fois pour les internautes et les services en ligne participant au blackout (mécontentement, pertes de revenus, etc…).

Clic pour plus d’infos sur la loi SOPA

Lire Plus
Divers

Une vague de cyber-attaques pour fêter le Nouvel an ?

Pas de trêve pour les fêtes, le collectif de pirates informatiques « Anonymous » a menacé de lancer de nouvelles attaques informatiques pour le Nouvel An.

Dans un communiqué publié jeudi sur internet, des membres d’Anonymous se faisant appeler « 
AntiSec
 » annoncent qu’ils lanceront pour le 31 décembre 2011 des attaques visant de multiples cibles au sein des forces de l’ordre (américaines) d’un bout à l’autre du pays.

Le groupe de pirates avait revendiqué dimanche une attaque contre Stratfor et publié un lien vers ce qui serait la liste des clients du cabinet de renseignement, comprenant le ministére américain de la Défense, des sous-traitants du secteur de la sécurité et des géants des hautes technologies, tels qu’Apple ou Microsoft.

Dans son communiqué publié jeudi, Anonymous publie des liens renvoyant vers quelque 75.000 noms, numéros de carte de crédit et mots de passe, qui appartiendraient à ces mêmes clients.

Les pirates ont aussi diffusé des liens donnant accés à des informations personnelles de quelque 860.000 personnes inscrites sur le site de Stratfor, et notamment 50.000 adresses électroniques de membres de l’administration américaine.

1 million de dollars distribué…

Voir aussi:

Anonymous a-t-il joué les Pére NoÎl ?

Lire Plus
Internet

Une femme séquestrée sauvée via facebook

Séquestrée depuis plus de quatre jours avec son fils de 17 mois, une femme a réussi à s’extirper momentanément de son ravisseur, s’est enfermée dans un placard avec un PC et a appelé à l’aide sur son mur Facebook.

Elle disait notamment qu’elle « craignait d’être morte demain matin », un message qui a fait réagir ses amis qui ont alors appelé la police.

Des agents se sont donc rendus sur les lieux.

Une fois arrivés sur place, l’agresseur présumé a refusé de les laisser entrer dans la maison, mais a finalement autorisé la femme à discuter avec eux tout en restant à côté pour l’intimider et ainsi l’empêcher qu’elle le dénonce.

Citation:

« J’ai demandé à la femme si tout allait bien et elle secoua alors la tête pour me dire non », a déclaré l’un des policiers.

Les agents ont alors procédé à l’interpellation du suspect, Troy Critchfield, un individu de 33 ans.

Citation:

La femme a expliqué à la police qu’elle avait été étranglée à chaque fois qu’elle avait tenté de quitter la maison et que le chien de la famille était affamé à l’extérieur depuis plusieurs jours.

Elle a accusé son kidnappeur de l’avoir frappé et violé à maintes reprises, mais aussi d’avoir fait subir des maltraitances à l’enfant

Clic pour lire toutes les actus Facebook

Lire Plus
Divers

Attention aux faux messages de la gendarmerie concernant le streaming

Alerte Viral

Mardi dernier, un internaute bordelais de 29 ans a eu la mauvaise surprise de voir apparaÓtre une page sur son écran l’informant qu’il était en infraction suite à un téléchargement illégal.

La page portait les indications « Gendarmerie nationale » et le sigle « RF » et prévenait que l’ordinateur était bloqué pour « violation de la loi ».

Le message prévoyait toutefois la possibilité d’un paiement de 200 euros par « Ukash » pour faire cesser l’infraction et les poursuites.

Ce systéme permet de payer en ligne en échangeant, chez le buraliste par exemple, des piéces et billets contre un coupon, comme une carte prépayée, cela évite d’utiliser sa carte bancaire sur le net.

Muni du bon Ukash, l’utilisateur n’a plus qu’à taper, sur la page de paiement le code du bon à 19 chiffres et le montant.

Ce qu’a fait le Bordelais qui se sentait effectivement coupable de téléchargement illégal et qui voulait récupérer l’usage de son ordinateur, l’argent a bien été encaissé, mais son appareil est toujours en rade.

Il s’agissait évidemment d’une arnaque.

Depuis, les policiers de la brigades des affaires économiques et financiéres de la s?reté départementale ont reçu plusieurs témoignages similaires.

Plusieurs faits de ce type ont été constatés au niveau national dont deux sur le département du Tarn

Ils appellent à la vigilance, d’autant plus que
l’Hadopi
ne sanctionne (pour le moment en tous cas) que le téléchargement illégal et non le streaming…

Même s’ils constatent une infraction, policiers et gendarmes ne demandent pas d’argent, encore moins par internet, c’est la justice qui tranche sur le montant d’une éventuelle amende.

Quelques conseils:

1 – Ne cliquez sur aucun lien hypertexte sur le site de « streaming »
2 – Ne versez pas cette somme
3 – Si vous avez malheureusement payé cette somme, prenez contact avec la brigade de gendarmerie territorialement compétente.

Un ransomware c’est quoi

old.secunews.org
: Conseille à tous les utilisateurs de s’assurer qu’ils disposent sur leur ordinateur d’un antivirus configuré pour se mettre à jour automatiquement et fréquemment, des derniers correctifs de sécurité diffusés,d’un logiciel pare-feu,éviter le plus possible les sites Web inconnus ou peu recommandables et de vous méfiez des mails reçus de provenance inconnue afin d’empêcher que vos PC ne deviennent un élément d’un réseau de zombie (
botnet
)

Lire Plus