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Internet

Une seconde ajoutée au temps universel fait planter Mozilla et LinkedIn

Il a suffi d’une seconde, une unité ajoutée au temps décompté par les horloges atomiques mondiales, qui a fait basculer briévement, dimanche matin, plusieurs sites importants à travers l’Internet, dont Reddit et Mozilla.

Il s’agissait pour les horloges comptant le temps universel coordonné (UTC) de s’ajuster à la rotation de la Terre, en se retenant pour une seconde, samedi à minuit, heure du méridien de Greenwich, au passage de juin à juillet.

L’événement était prévu et annoncé, mais certains programmes fondamentaux n’ont pas su le digérer, c’est le cas de la plateforme Linux utilisée par les sites FourSquare, Yelp, LinkedIn, Gawker et StumbleUpon, et celui du programme Java utilisé par Reddit.

D’autres sites avaient anticipé le probléme.

Google avait ainsi publié dés septembre 2011 un billet mettant le Web en garde contre de possibles bugs, le moteur de recherche s’est basé sur le passage à l’an 2009, qui avait nécessité le rajout d’une seconde à l’horloge atomique mondiale, pour se préparer une fois de plus:

Citation:

« Nous avons modifié nos serveurs NTP internes, pour ajouter progressivement quelques millisecondes à chaque mise à jour, quand est venu le temps d’ajouter une seconde de plus à minuit, nos horloges l’avaient déjà prise en compte.

Tous nos serveurs étaient alors capables de continuer à fonctionner normalement, inconscients qu’une nouvelle seconde venait d’être implantée, écrivait Google.

Ce bref incident survenait alors que plusieurs sites se remettaient d’un bug des serveurs d’Amazon, survenu samedi à la suite d’une tempête d’été en Virginie du Nord.

Ces serveurs portent, à travers le service de « 
cloud computing
 » d’Amazon, jusqu’à 1% de l’Internet.

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Internet

Ce 30 Juin 2012 annonce la mort du Minitel

Le Minitel s’éteint pour toujours ce samedi 30 Juin 2012, aprés 30 ans de vie commune avec les Français, du fait de la baisse du nombre d’usagers et de l’obsolescence du réseau.

Les 600.000 à 700.000 Minitels encore en circulation, pour lesquels France Télécom a mis en place une collecte dans toute la France, seront démantelés dans la banlieue toulousaine, puis recyclés.

Les derniers codes Minitel seront définitivement désactivés ce samedi, dernier jour d’activité pour cet appareil qui a permis à des millions de Français de consulter l’annuaire, d’obtenir leurs résultats d’examen, ou encore de flirter sur des messageries « roses ».

Le terminal, commercialisé en 1982 par France Télécom, et qui a connu son apogée dans les années 1990 avant qu’internet ne s’impose progressivement dans les foyer, compte encore aujourd’hui 420.000 clients actifs.

Une mort lente

Il y a dix ans seulement, on comptait prés de 9 millions d’appareils en France.

Avec l’explosion des usages du web, accessible aujourd’hui sur les mobiles, les services de consultation qui permettaient d’accéder à l’annuaire téléphonique au 3611, s’inscrire à l’université, acheter par correspondance ou consulter des messageries « roses », vont définitivement s’arrêter.

A son apogée, en 1996, le Minitel recensait plus de 10.000 fournisseurs de contenus pour 26.000 services actifs, son chiffre d’affaires culmine à la même époque à un milliard d’euros de revenus, mais il n’a cessé de décliner depuis.

Il est tombé en 2010 à seulement 30 millions d’euros, sur lesquels France Télécom « reverse 85% aux éditeurs », souligne l’opérateur historique.

Vous êtes nostalgique de la disparition du Minitel pas de soucis nous avons trouvez la solution.

Et si Google avait existé au temps du Minitel ?

Louis Mexandeau, ministre des PTT en 1981, se souvient de la naissance du Minitel:

Voir aussi:

Le Minitel cessera de fonctionner le 30 juin 2012

Et si Google avait existé au temps du Minitel ?

(vidéo) Internet vu par les JT en 1995

Un siécle de sécurité informatique, radio, télécommunication

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Internet

Kim Dotcom annonce Megabox

Malgré la fermeture forcée de son site par les autorités américaines en janvier 2012, il vient d’annoncer dans un message sur son twitter , le lancement, via Twitter, de Megabox, un site gratuit de stockage de fichiers musicaux.

Megabox est un projet sur lequel Dotcom et ses associés travaillaient déjà avant que MegaUpload ne fasse l’objet d’attaques gouvernementales liées au droit d’auteur.

Le Néozélandais a perdu la grande majorité de ses actifs en cours de route, mais il lui en reste apparemment suffisamment pour finir la mise en activation de ce nouveau service.

Citation:

« Les gros labels de la musique prenaient Megabox pour mort.
Artistes, réjouissez-vous. « a s’en vient et ça va briser vos chaÓnes », a indiqué Kim Dotcom sur Twitter, mercredi en fin de journée.

Une photo en piéce jointe laisse présager d’un service pour le systéme Android, de Google, comprenant une fonction de stockage de musique en ligne, une boutique o? plus de musique pourra être vendue et achetée, et une plateforme sociale liée à tout cela.

Le modéle derriére ce service n’est pas encore clair, mais il semble que la publicité soit la principale source de revenus du côté consommateur.

Megabox se présente également comme une vitrine pour les artistes désirant vendre eux-mêmes leurs oeuvres, outrepassant ainsi la chaÓne de distribution plus traditionnelle.

Sans doute que des frais liés à cette activité iront également dans les coffres de l’entreprise.

S’il voit effectivement le jour, Megabox ne sera pas le premier service de distribution de musique numérique sur internet.

En revanche, la promesse de pouvoir y stocker une quantité illimitée de musique, et ce, tout à fait gratuitement, risque fort d’attirer plus d’un internaute, créant ainsi un bassin d’acheteurs potentiels pour la musique qui y sera également vendue.

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Internet

Twitter, paralysé par une panne géante, dément toute attaque pirate

Le réseau de microblogging Twitter, affirme avoir été victime, jeudi entre 16h et 18h, d’un bogue en cascade qui a duré plus de deux heures.

Un groupe de hackers a pourtant revendiqué une attaque informatique.
Il n’y avait aucun moyen d’accéder au site, toute tentative renvoyant vers une page d’erreur.

Citation:

« Il se pourrait que des utilisateurs aient des problémes pour se connecter à Twitter, nos ingénieurs sont au travail pour résoudre le probléme », avait alors indiqué une porte-parole.

Globalement, aucun nouveau message ne s’est affiché sur Twitter jusqu’à 19h, heure de Paris.

Plus tard dans la soirée, le site de microblogs a expliqué les raisons de la panne:

Citation:

« Elle est due à un bogue en cascade dans un des composants de notre infrastructure. »

Aucune précision n’a été fournie sur l’ampleur de la panne, sa localisation ni le nombre de comptes touchés, dans le même temps, un groupe de hackers donnait une tout autre explication, revendiquant une attaque informatique.

Le compte militant UGNazi a ainsi écrit, dés que Twitter est redevenu opérationnel:

« Nous venons de mettre ìTango Downî twitter.com pendant 40 minutes dans le monde entier! »

Dans le jargon militaire des forces spéciales, « tango down » signifie qu’un ennemi a été abattu.

S’abritant derriére une imagerie nazie par provocation, UGNazi serait vaguement affilié à LulzSec (un groupe de hackers militants qui agit pour le lulz), la plaisanterie, UGNazi s’en serait déjà pris à « Google » et, plus récemment, à « WHMCS », un service de facturation en ligne, le groupe pirate aurait récupéré des éléments confidentiels reliés à 500.000 clients (mots de passe, numéros de cartes de crédit).

Un effet domino
Twitter a-t-il réellement été piraté ?

Johannes Ullrich, directeur technique de la société de sécurité informatique « SANS Internet Storm Center », ne cachait pas ses doutes quant à la possibilité d’une attaque par déni de service ( Déni de service ).

Citation:

« Il est peu probable qu’il s’agisse d’une attaque DDOS, puisque le site est toujours réactif. Il est plus probable qu’il s’agisse d’une panne de logiciel ou d’équipement », remarquait-il.

L’expert en sécurité informatique penche volontiers vers l’explication de Twitter, le bogue en cascade, autrement dit un probléme affectant un appareil, qui en révéle d’autres, par effet domino.

Citation:

« Il est probable que Twitter ait de nombreuses bases de données et serveurs.
Le systéme permet en général qu’un serveur tombe en panne sans que cela touche les autres, mais il peut arriver qu’en raison d’un bogue dans le systéme un autre serveur soit touché, s’arrête, et que cela provoque des problémes sur un troisiéme », a expliqué Johannes Ullrich

.

Jeudi soir, Twitter a donc publié un billet confirmant « un bogue en cascade ».

Twitter n’en révéle pas la nature, mais précise « qu’il ne s’agissait pas d’une vulnérabilité logicielle unique, mais plutôt d’un effet en cascade impactant d’autres éléments« , ce qui a pu avoir un effet sur les utilisateurs du monde entier.

Pour régler le probléme, Twitter est revenu à une version précédente, stable, du systéme.

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Internet

L’Icann publie la liste des demandes de nouvelles extensions Internet

L’Icann , l’organisme qui gére la partie la plus fondamentale d’Internet, a rendu publique la liste des demandes de nouvelles extensions Internet, ce mercredi 13 Juin 2012.

D’ici plusieurs mois, voir quelques années, des sites Web en .blog ou en .paris devraient faire leur apparition sur le réseau.

Toute entreprise ou association pouvait déposer un dossier, à condition d’être prête à payer un ticket d’entrée à 185.000 dollars par extension.

Deux poids lourds se détachent.

En dehors de deux holdings spécialisées, Google et Amazon arrivent nettement en tête des dépôts de dossiers, le moteur de recherche a déposé 99 demandes, et le spécialiste de la vente en ligne 76.

Les deux sociétés ont déposé des dossiers pour des noms de produits ou des marques (.android, .kindle, etc…), mais aussi pour des termes plus génériques (.mov, ou même .love).

Amazon et Google demandent d’ailleurs 13 extensions identiques:

– .book
– .buy
– .drive
– .free
– .game
– .mail
– .movie
– .music
– .new
– .play
– .spot
– .store
– .talk

Les deux sociétés ont sept mois pour faire valoir leurs arguments auprés de l’Icann, qui tranchera en dernier recours à qui ces extensions seront attribuées.

Les conflits sont nombreux.

Google et Microsoft ont tous les deux demandé le « .doc ».
Côté chinois, Sina Weibo et Tencent, les deux poids lourds des réseaux sociaux, ont tous les deux demandé le « .weibo », un terme générique désignant un réseau social.

En France, beaucoup de dossiers pour l’Oréal.

Quelque 54 demandes ont été déposées par des entreprises ou collectivités françaises, dont un quart par l’Oréal, qui a demandé les extensions correspondant à ses marques (.loreal, .loreal en chinois, .maybelline, ou le plus exotique .matrix) et des termes génériques (.hair).

Les autres groupes ont presque tous déposé un dossier pour leur nom (.axa, .canalplus, .leclerc, etc.), mais seule une faible quantité d’entreprises du CAC 40 ont fait des demandes.

Quatre extensions de régions Francaise ou municipales ont également été déposées.

– Le .alsace par la région Alsace
– Le .corsica par la collectivité territoriale
– Le .bzh par une association
– Le .paris par la Mairie de Paris.

Quelques absents de marque.

Certaines des plus grandes entreprises au monde ont choisi de ne pas déposer de dossier pour leur marque, comme Coca-Cola, Nintendo ou Disney.

Dans le secteur high-tech, Apple n’a déposé qu’un seul dossier, pour le « .apple », plus surprenant, ni Twitter ni Facebook n’ont fait de demandes.

Les termes liés à la pornographie ont par ailleurs fait l’objet de trés peu de demandes.

– Deux pour le .sex
– Une pour le .sexy
– Une pour le .porn

Alors que les URL contenant ces termes se vendent habituellement trés cher, le « .porn » et le « .sex » ont été demandés par ICM Registry, la société qui gére déjà le .xxx.

Certaines extensions en théorie prestigieuses, mais à l’utilisation délicate, n’ont fait l’objet d’aucun dossier.

Si le Vatican a déposé des demandes pour quatre variations du mot « catholique », aucune demande n’a été déposée pour administrer le « .dieu » ou le « .god ».

Clic pour voir la liste compléte
(anglais)

Voir aussi:

Google veut un .lol

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Internet

Internet devrait subir une mise à jour cruciale mercredi

Internet devrait subir une mise à jour importante cette semaine sans que ses usagers s’en rendent compte… si tout se passe comme prévu.

Le changement est prévu pour 00H01 GMT mercredi, et permettra aux numéros « IP », sorte d’adresse sur la toile, d’augmenter pour atteindre des milliers de millions, contre seulement 4 milliards disponibles actuellement.

Pour les fous de l’informatique, l’opération est connue sous le doux nom de « lancement IPv6 mondial », quand les opérateurs de l’internet et d’autres vont passer de maniére permanente à ce nouveau systéme, quittant l’environnement précédant qui était connu sous l’appellation « IPv4 ».

Ces nouvelles normes sont introduites car le nombre d’adresses IP existant est épuisé.

La transition compléte prendra plusieurs années, et les anciens appareils et réseaux IPv4 devraient continuer à fonctionner comme d’habitude.

Citation:

La plupart des utilisateurs ne devraient se rendre compte de rien, estime Leo Vegoda, de l’association Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), qui gére le systéme d’adresses internet.

Mais il souligne que les utilisateurs pourraient avoir à faire face à quelques ´énervementsª.

Le protocole IPv4 ne garantit plus assez d’adresses IP pour que chaque appareil ait la sienne.
Cela veut dire que des utilisateurs doivent partager une même adresse, au risque de voir leurs activités sur leurs ordinateurs ou appareils portables considérablement ralenties.

Mais tant que les systémes IPv4 et IPv6 vont coexister, les connexions vont devoir trouver un chemin compatible entre les systémes, ce qui pourrait occasionner des va-et-vient qui ralentiront la connexion sur une page.

Citation:

M. Vegoda se dit toutefois optimiste et n’attend que de légers problémes.

Johannes Ullrich, de l’Institut Technologique SANS, estime que dans certains cas, ´on pourrait constater une perte de vitesse et de fiabilitéª en restant sur le systéme IPv4″. ´Mais à terme, cela devrait dire un internet plus fluideª, a-t-il ajouté.

A terme, certains utilisateurs pourraient devoir acquérir de nouveaux modems ou routeurs pour leur équipement, mais la plupart des fournisseurs internet sont préparés pour la transition.

Les grandes firmes de l’internet, comme Google et Facebook et les équipementiers comme Cisco, encouragent les entreprises et les particuliers à faire la transition, affirmant que cela rendra la communication entre les différents appareils d’un réseau domestique ou professionnel plus efficace.
Citation:

« Votre réseau actuel fonctionnant sur le systéme IPv4 ne sera pas obsoléte avant longtemps », assure Sampa Choudhuri, une responsable de Cisco.

Mais « si par exemple vous faites des affaires avec d’autres qui sont déjà sur le systéme IPv6, vous avez intérêt à faire la transition le plus tôt possible », ajoute-t-elle.

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Internet

L’inventeur du web sêinquiéte des lois de contrôle d’Internet et des applis mobiles

Les lois de contrôle d’Internet, adoptées ou en cours de discussion dans les principales démocraties du monde, inquiétent le créateur du Web.

Le Britannique Sir Tim Berners-Lee a en effet dénoncé ces textes, au cours de la conférence mondiale du Web, www2012, qui se tenait à Lyon du 16 au 20 avril 2012.

L’ancien chercheur de l’organisation européenne pour la recherche nucléaire (
CERN
) a regretté le « nombre impressionnant de textes à l’étude » sur le contrôle de l’Internet dans les démocraties, notamment en Grande-Bretagne, aux …tats-Unis et en France, sous couvert de la lutte antiterroriste et antipédophile.

Une problématique aussi abordée le lendemain par la commissaire européenne Neelie Kroes, devant le même auditoire.

Citation:

« Les gens descendent dans la rue pour manifester afin de défendre leurs droits et libertés sur Internet, c’est un phénoméne nouveau », a-t-il affirmé, en référence au mouvement de protestation contre l’accord commercial anti-contrefaçon (
Acta
) en cours d’adoption à l’échelle mondiale.

« Nous ne pourrons pas continuer à inventer si le Web est verrouillé, bloqué » par les autorités, a-t-il prévenu, devant un parterre de spécialistes du Web venant du monde entier.

Le combat douteux des Anonymous

Cela ne l’a pas empêché de prendre ses distances vis-à-vis de l’action de hackers autoproclamés justiciers, tels les Anonymous.

Citation:

« Se battent-ils contre certaines choses en particulier, ou contre tout ce qui leur apparaÓt comme mauvais ? » s’est-il interrogé.

Veulent-ils la fin de la corruption, ou attaquent-ils toute forme de gouvernement dans le monde ? » a-t-il ajouté, perplexe.

Il est vrai que les attaques des Anonymous ne suivent pas toujours une logique claire, s’ils essaient souvent de se présenter comme des justiciers, pourfendeurs des inégalités et des injustices, ils s’attaquent parfois gratuitement à des internautes simplement imprudents ou indélicats.

Tim Berners-Lee n’est pas convaincu par l’intérêt de telles actions pour l’avenir du Web.

Le créateur du Web, du protocole
HTTP
et du langage HTML s’est aussi inquiété des dérives possibles dans le domaine politique.

Selon lui, des gouvernements au pouvoir dans les démocraties pourraient utiliser les données collectées par les services de police, dans le cadre de la surveillance d’Internet, afin d’être réélus.

Citation:

« Ne croyez pas que les gens impliqués dans des élections seront plus scrupuleux que ceux qui gérent la publicité sur Internet, ils vont analyser ce que vous aimez, gr‚ce à vos données en ligne, et vont essayer de vous convaincre que leur candidat va vous apporter exactement ce que vous cherchez », a-t-il en effet averti.

Il s’inquiéte également des applis mobiles

Le Web est le symbole d’un monde ouvert, gr‚ce auquel chacun peut communiquer avec n’importe quel point de la planéte.

Mais le Britannique Tim Berners-Lee, qui a inventé le World Wide Web en 1989 alors qu’il travaillait au Cern, est trés préoccupé par l’évolution de l’Internet mobile et notamment par les applications dédiées aux appareils nomades.

Le monde des applis mobiles est en effet cloisonné, du fait des fabricants de matériel et des éditeurs de logiciels, qui mettent en avant les magasins d’applications (App Store d’Apple, Google Play, etc…), non compatibles entre eux.

Une appli conçue pour iPhone ou iPad (Apple) ne peut être utilisée telle quelle sur Android (Google), Windows Phone (Microsoft) ou BlackBerry (RIM) et doit être réécrite sous une forme différente pour être compatible.

La solution proposée par le World Wide Web Consortium (
W3C
), présidé par Tim Berners-Lee, est un systéme d’applications web ouvertes (open web apps) utilisant le standard HTML5, utilisé aussi par les ordinateurs classiques et compatible avec les navigateurs de tous les smartphones.

Longtemps limité, le langage HTML est désormais capable de prouesses multimédias.

Citation:

« Le HTML5, c’est « tout aussi sexy »

Vous devez aider à la construction d’un monde ouvert pour les applications mobiles », a-t-il scandé à l’adresse des centaines de spécialistes du Web réunis à Lyon, pour la 21e Conférence mondiale du Web.

Si quelqu’un vous demande de développer une appli mobile, dites-lui qu’une application web ouverte peut être tout aussi bonne, tout aussi sexy », a-t-il ajouté.

Si vous utilisez HTML5, vous n’avez pas besoin de réécrire une application pour chaque systéme », a-t-il poursuivi, sans citer aucun des géants du Web qui lui mettent des b‚tons dans les roues (Apple notamment).

Le Web, ce sont des standards, et chaque internaute doit pouvoir accéder au même contenu », a ajouté Tim Berners-Lee, reconnaissant, « Cela implique beaucoup de travail. »

Accéder au site du www2012
( anglais)

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Divers

Chrome,I.E, Firefox,safari vaincu dans deux concours de piratage

Depuis la création du concours de piratage « 
Pwn2Own
« , il y a six ans, jamais personne n’avait percé la muraille du navigateur Chrome.

En fait, à peu prés personne ne s’était même donné la peine d’essayer, les participants préféraient s’attaquer à des cibles plus faciles, comme tous les autres navigateurs Web courants, mais la séquence a pris fin hier, et deux fois plutôt qu’une.

¿ « 
Pwn2Own
 » proprement dit, c’est l’équipe de la compagnie « Vupen Security » qui a trouvé une faille dans la version courante de Chrome et qui s’en est servi pour prendre le contrôle d’un ordinateur.

Les détails n’ont pas été dévoilés, mais la recette utiliserait une combinaison de deux exploits, dont une défaillance dans le plugiciel Flash (une source fréquente de ce genre de problémes).

Vupen est une habituée de « Pwn2Own », o? la sécurité de Mac OS X Snow Leopard était tombée sous ses coups l’année derniére, son équipe a aussi vaincu Internet Explorer 8, Safari 5 et Firefox 3 en quelques heures hier.

Pendant ce temps, Google
commanditait un autre concours
, et doté d’une bourse totale d’un million de dollars, dans le but de découvrir les faiblesses de son navigateur.

Là aussi, une faille a été identifiée et exploitée en quelques minutes; c’est l’étudiant russe « Sergei Glazunov » qui a réussi le coup et qui obtiendra un prix de 60.000 $US en échange du dévoilement à Google de la technique qu’il a utilisée.

Vupen ne recevra rien puisque Google ne commandite plus Pwn2Own et que Vupen a refusé de dévoiler ses secrets.

¿ ce jour, aucune attaque de type « 
zero-day
 » (utilisant une faille inconnue des développeurs de Chrome) n’a été rapportée dans la réalité.

Google corrige son navigateur en moins de 24h

Si Google a donc déployé un correctif pour ce hack, le navigateur fut également victime de la firme Vupen lors du concours Pwn2Own, la société française n’aurait cependant toujours pas détaillé son attaque à Google, d’ailleurs, celle-ci ne serait pas obligée de dresser un rapport.

Citation:

« Aprés avoir corrigé un bug compliqué comme celui d’hier, il est dommage de ne pas avoir également obtenu des informations de la part de Vupen » affirme Travis McCoy, membre de l’équipe de Google Security.

Si le navigateur Chrome n’est pas donc invulnérable, il est clair que la firme Mountain View souhaite alors se montrer trés réactive.

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Internet

La publicité ciblée sur Internet pourra bientôt être désactivé

Une coalition de régies publicitaires, dont Google, acceptera bientôt de désactiver le ciblage gr‚ce à une simple option dans les navigateurs internet.

Les internautes qui cherchent à acheter un téléviseur sur un site d’e-commerce pourront bientôt refuser que des publicités pour des télés s’affichent sur la plupart des autres sites qu’ils visitent, d’un simple clic.

Mercredi, une large coalition d’acteurs d’Internet, dont Google, Microsoft et Yahoo, a annoncé l’adoption d’un code de conduite encadrant la publicité ciblée, cette pratique, contestée mais largement répandue sur Internet, consiste à suivre la navigation des visiteurs d’un site et à adapter les publicités en fonctions de leurs habitudes.

D’ici à la fin de l’année, les 400 membres de la Digital Advertising Alliance, qui représentent 90% des annonces ciblées diffusées sur Internet, s’engagent donc à ne plus cibler, dans un but publicitaire, les internautes qui en font la demande depuis leur navigateur.

Une option existe déjà pour signifier ce refus dans Firefox, Opera, Internet Explorer et Safari, il s’agit du réglage dit « 
Do Not Track
« .

Mais seules quelques régies de second plan se conformaient pour l’instant à cette instruction.

Le numéro un de la publicité en ligne, Google, s’y opposait fermement, et refusait même d’inclure le réglage dans Chrome, pour échapper au ciblage, il fallait installer des extensions tierces, comme « Do Not Track Plus »

Confronté à de récentes polémiques sur son ciblage publicitaire et sur sa
nouvelle politique de confidentialité
qui entrera en vigueur le 1er mars 2012, Google a profondément assoupli son discours.

Dans le Wall Street Journal, une responsable de la publicité chez Google promet désormais que le réglage « Do Not Track » sera ajouté à Chrome dans les prochains mois et se dit ravie de rejoindre cette initiative, largement soutenue par le secteur.

Citation:

« C’est indéniablement un grand pas en avant », se réjouit Tristan Nitot, le président de Mozilla Europe.

Le navigateur Firefox a été le premier à adopter ce réglage, et qui avait déjà été l’un des premiers à bloquer les pop-up, il y a dix ans.

La situation a en fait brusquement évolué gr‚ce à des pressions politiques aux …tats-Unis.

Jeudi, l’administration Obama a dévoilé un projet de « charte pour la protection des données des consommateurs ».

Citation:

Ce texte, prélude au vote d’une loi au Congrés, veut garantir « le droit des consommateurs à exercer un contrôle sur les données personnelles qui sont collectées puis utilisées sur Internet ».

Il n’a pas encore de valeur contraignante, et n’oblige pas à respecter le « Do Not Track », mais les acteurs de la publicité sur Internet ont préféré montrer dés à présent leur bonne volonté, pour ne pas risquer le vote d’une législation trop dure.

Le « Do Not Track » n’empêchera toutefois pas le recueil des données à des fins de recherche.

Citation:

Dans une note de synthése publiée sur le sujet, la
Cnil
expliquait que le systéme « Do Not Track », en cours de déploiement, pouvait justement permettre « de répondre à la loi, à condition d’être activé par défaut sur les navigateurs ».

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Internet

DuckDuckGo, le petit moteur de recherche qui grimpe

Le cap est avant tout symbolique, mais il traduit une accélération récente, le moteur de recherche DuckDuckGo a dépassé pour la premiére fois, le 13 février 2012, le million de recherches par jour.

Loin, trés loin des centaines de millions de recherches quotidiennement effectuées sur Google ou Bing, mais une performance appréciable pour un moteur de recherche maintenu par une poignée de gens. (moins de dix personnes à plein temps, sans compter l’aide de bénévoles).

Si DuckDuckGo est une entreprise, son projet et sa philosophie vont à l’encontre des pratiques habituelles des moteurs de recherche.

Tout d’abord, le service ne se contente pas d’indexer les pages Web pour élaborer ses pages de résultats, il intégre aussi les résultats de la plupart de ses concurrents, ainsi que ceux de l’encyclopédie en ligne Wikipedia et de dizaines d’autres sites de référence.

Formellement, DuckDuckGo se distingue des autres moteurs de recherche dans son organisation par sujets, qui disposent de leur page dédiée, et par une organisation de ses pages de résultats épurée (chaque résultat utilise l’icône du site d’origine).

Pas de surveillance et pas de Bulle

Ce qui fait de DuckDuckGo un moteur à part est surtout sa philosophie en deux temps:

– Ne pas espionner
– Ne pas s’enfermer dans une bulle

Le moteur de recherche n’enregistre aucune information de navigation, et ne transmet pas non plus d’informations aux sites utilisés pour compiler ses pages de résultats.

Revers de cette politique de confidentialité, DuckDuckGo ne peut pas affiner les recherches de ses utilisateurs en fonction de leurs requêtes précédentes, ni en fonction des centres d’intérêt connus, comme le font Google ou Bing.

Les résultats peuvent donc s’avérer moins précis que sur d’autres moteurs.

Mais pour ses créateurs, le fait de ne pas utiliser l’historique des utilisateurs est au contraire un avantage décisif, il évite la création d’une « bulle ».

Citation:

« Vous vivez dans une bulle, qui promeut les résultats dont elle pense qu’ils vont vous intéresser, et rend les autres moins visibles, ce qui limite le nombre d’informations contradictoires auxquelles vous êtes exposé », explique le site de DuckDuckGo.

Exemple:

Dans Google, une même recherche sur le mot « Egypte » donnera, en fonction du profil de l’internaute, la priorité à des informations touristiques dans un cas, et à des informations d’actualité dans un autre…

L’absence de profilage des internautes a une autre conséquence:

DuckDuckGo ne se finance pas, comme Google et Bing, par le biais de publicités ciblées.

Le moteur de recherche peut-il trouver un équilibre économique ?

Citation:

« Nous affichons une publicité unique dans nos pages de résultats, et nous avons reçu en octobre un investissement du cabinet Union Square Ventures », précise Gabriel Weinberg, le fondateur de DuckDuckGo.

Le moteur de recherche tire aussi des revenus de partenariats avec des sites de vente comme Amazon, et ses faibles co?ts fixes devraient permettre au petit canard de continuer à proposer une alternative intéressante aux poids lourds de la recherche en ligne.

Accéder au site duckduckgo.com

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