Google pourrait, dans les années à venir, être un concurrent direct pour EDF, Electrabel, et autres.
Le géant américain de l’internet Google a demandé aux autorités américaines l’autorisation de devenir marchand d’électricité.
D’aprés un document déposé à la Commission américaine de réglementation de l’énergie fin décembre 2009, le groupe, par l’intermédiaire de sa filiale Google Energy, a demandé à pouvoir bénéficier d’un statut de marchand et des « tarifs associés », et d’une autorisation générale pour acheter et vendre sur les marchés de l’énergie.
Google a fait sa demande à la FERC « pour avoir plus de souplesse sur son approvisionnement en énergie pour ses propres activités, y compris ses centres de données« , trés gros consommateurs, a indiqué à Niki Fenwick, porte-parole du groupe.
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Un statut de marchand « augmenterait notre capacité à couvrir nos achats d’énergie et à incorporer des énergies renouvelables dans notre portefeuille énergétique », a-t-elle ajouté.
Les efforts de Google pour « localiser ses installations prés d’importantes sources énergétiques, comme des barrages hydroélectriques, révélent l’importance de leurs » besoin énergétiques, explique Carmy Levy, autre analyste technologique indépendant.[/quote]
Google peut fournir 1.000 logements en électricité
Google s’était engagé en 2007 à réduire ses émissions de CO2 pour parvenir à la neutralité carbone et l’a atteinte « en 2007 et en partie pour 2008 », affirme Mme Fenwick, le groupe avait aussi annoncé dés 2007 qu’il allait investir dans les énergies vertes, Il a notamment lancé une jauge électronique «
PowerMeter
« , un logiciel gratuit permettant aux particuliers et aux entreprises de contrôler leur consommation.
Google dispose déjà depuis la même année d' »une des installations d’énergie solaire les plus importantes pour une entreprise aux Etats-Unis » dans l’enceinte de son siége social, à Mountain View », en Californie, détaille le groupe sur son site.
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Avec « 9.212 panneaux solaires produisant 1,6 mégawatts d’électricité, l’installation est à même d’approvisionner 1.000 logements californiens, réduit nos émissions de CO2 et fait sens » financiérement, car l’investissement sera amorti « dans sept ans et demi », insiste Google.
La demande déposée auprés de la FERC est donc un pas supplémentaire en direction du secteur énergétique, mais pour le moment, Google n’envisage pas de vendre son électricité à des tiers, ni aux Etats-Unis, ni à l’étranger.
Pour le moment seulement ?
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