Résultats de recherche pour : android

Piratages

Yahoo! ouvre une enquête aprés un piratage de 450.000 compte d’utilisateurs

Le portail Internet Yahoo! a annoncé jeudi 12 juillet 2012 l’ouverture d’une enquête interne, aprés un piratage ayant mené à la mise en ligne de 450.000 données d’utilisateur, mais a minimisé l’ampleur de sa faille de sécurité.

En début de semaine, un groupe de hackers baptisé « D33DS » a mis en ligne les données non cryptées de 453.000 utilisateurs de Yahoo!, une plateforme participative à laquelle peuvent contribuer les utilisateurs du portail.

Citation:

Dans une note accompagnant les données récupérées depuis un sous-serveur de Yahoo!, les hackers disaient vouloir avertir la société sur les failles de sa sécurité.

Citation:

Yahoo! a minimisé l’ampleur de la fuite en expliquant que moins de 5% des comptes révélés avaient un mot de passe encore valide.

Le groupe a tout de même présenté ses « excuses » aux internautes concernés et a annoncé dans un communiqué qu’il allait « immédiatement identifier et réparer l’origine de cette faille qui a entraÓné la divulgation de ces données, en changeant les mots de passe des utilisateurs Yahoo! concernés et en informant les autres sites susceptibles d’avoir abrité des comptes d’utilisateurs compromis ».

Un forum Android voit un million de ses comptes utilisateurs hackés

Le forum américain Phandroid a encouragé mardi 10 juillet 2012 tout ses membres à changer leur mot de passe aprés qu’un million de comptes utilisateurs ont été piratés, probablement, selon les administrateurs du site, à des fins commerciales, notamment l’envoi de spams.

Citation:

Dans un message publié sur le forum, l’un des responsables du site affirme que ce piratage pourrait « n’avoir aucune conséquence »

.

Comment savoir si votre boÓte mail a été piratée ?

Pour savoir si vous en faites partie, un site appelé ShouldIChangeMyPassword (dois-je changer mon mot de passe ?) permet de vérifier s’il vous faut, en effet, changer votre mot de passe.

Le programme dispose d’une large liste de vols massifs ayant eu lieu récemment, et peut déterminer si l’adresse email que vous lui donnez en fait partie.

Mise en garde:
Le site ShouldIChangeMyPassword (dois-je changer mon mot de passe ?) est s?r, mais d’autres proposent les mêmes services pour récupérer vos identifiants.
Ici, on ne vous demande que votre adresse, pas votre mot de passe ni votre numéro de compte bancaire.

Clic pour accéder au site ShouldIChangeMyPassword
(anglais)

Lire Plus
Internet

Kim Dotcom annonce Megabox

Malgré la fermeture forcée de son site par les autorités américaines en janvier 2012, il vient d’annoncer dans un message sur son twitter , le lancement, via Twitter, de Megabox, un site gratuit de stockage de fichiers musicaux.

Megabox est un projet sur lequel Dotcom et ses associés travaillaient déjà avant que MegaUpload ne fasse l’objet d’attaques gouvernementales liées au droit d’auteur.

Le Néozélandais a perdu la grande majorité de ses actifs en cours de route, mais il lui en reste apparemment suffisamment pour finir la mise en activation de ce nouveau service.

Citation:

« Les gros labels de la musique prenaient Megabox pour mort.
Artistes, réjouissez-vous. « a s’en vient et ça va briser vos chaÓnes », a indiqué Kim Dotcom sur Twitter, mercredi en fin de journée.

Une photo en piéce jointe laisse présager d’un service pour le systéme Android, de Google, comprenant une fonction de stockage de musique en ligne, une boutique o? plus de musique pourra être vendue et achetée, et une plateforme sociale liée à tout cela.

Le modéle derriére ce service n’est pas encore clair, mais il semble que la publicité soit la principale source de revenus du côté consommateur.

Megabox se présente également comme une vitrine pour les artistes désirant vendre eux-mêmes leurs oeuvres, outrepassant ainsi la chaÓne de distribution plus traditionnelle.

Sans doute que des frais liés à cette activité iront également dans les coffres de l’entreprise.

S’il voit effectivement le jour, Megabox ne sera pas le premier service de distribution de musique numérique sur internet.

En revanche, la promesse de pouvoir y stocker une quantité illimitée de musique, et ce, tout à fait gratuitement, risque fort d’attirer plus d’un internaute, créant ainsi un bassin d’acheteurs potentiels pour la musique qui y sera également vendue.

Lire Plus
Internet

L’Icann publie la liste des demandes de nouvelles extensions Internet

L’Icann , l’organisme qui gére la partie la plus fondamentale d’Internet, a rendu publique la liste des demandes de nouvelles extensions Internet, ce mercredi 13 Juin 2012.

D’ici plusieurs mois, voir quelques années, des sites Web en .blog ou en .paris devraient faire leur apparition sur le réseau.

Toute entreprise ou association pouvait déposer un dossier, à condition d’être prête à payer un ticket d’entrée à 185.000 dollars par extension.

Deux poids lourds se détachent.

En dehors de deux holdings spécialisées, Google et Amazon arrivent nettement en tête des dépôts de dossiers, le moteur de recherche a déposé 99 demandes, et le spécialiste de la vente en ligne 76.

Les deux sociétés ont déposé des dossiers pour des noms de produits ou des marques (.android, .kindle, etc…), mais aussi pour des termes plus génériques (.mov, ou même .love).

Amazon et Google demandent d’ailleurs 13 extensions identiques:

– .book
– .buy
– .drive
– .free
– .game
– .mail
– .movie
– .music
– .new
– .play
– .spot
– .store
– .talk

Les deux sociétés ont sept mois pour faire valoir leurs arguments auprés de l’Icann, qui tranchera en dernier recours à qui ces extensions seront attribuées.

Les conflits sont nombreux.

Google et Microsoft ont tous les deux demandé le « .doc ».
Côté chinois, Sina Weibo et Tencent, les deux poids lourds des réseaux sociaux, ont tous les deux demandé le « .weibo », un terme générique désignant un réseau social.

En France, beaucoup de dossiers pour l’Oréal.

Quelque 54 demandes ont été déposées par des entreprises ou collectivités françaises, dont un quart par l’Oréal, qui a demandé les extensions correspondant à ses marques (.loreal, .loreal en chinois, .maybelline, ou le plus exotique .matrix) et des termes génériques (.hair).

Les autres groupes ont presque tous déposé un dossier pour leur nom (.axa, .canalplus, .leclerc, etc.), mais seule une faible quantité d’entreprises du CAC 40 ont fait des demandes.

Quatre extensions de régions Francaise ou municipales ont également été déposées.

– Le .alsace par la région Alsace
– Le .corsica par la collectivité territoriale
– Le .bzh par une association
– Le .paris par la Mairie de Paris.

Quelques absents de marque.

Certaines des plus grandes entreprises au monde ont choisi de ne pas déposer de dossier pour leur marque, comme Coca-Cola, Nintendo ou Disney.

Dans le secteur high-tech, Apple n’a déposé qu’un seul dossier, pour le « .apple », plus surprenant, ni Twitter ni Facebook n’ont fait de demandes.

Les termes liés à la pornographie ont par ailleurs fait l’objet de trés peu de demandes.

– Deux pour le .sex
– Une pour le .sexy
– Une pour le .porn

Alors que les URL contenant ces termes se vendent habituellement trés cher, le « .porn » et le « .sex » ont été demandés par ICM Registry, la société qui gére déjà le .xxx.

Certaines extensions en théorie prestigieuses, mais à l’utilisation délicate, n’ont fait l’objet d’aucun dossier.

Si le Vatican a déposé des demandes pour quatre variations du mot « catholique », aucune demande n’a été déposée pour administrer le « .dieu » ou le « .god ».

Clic pour voir la liste compléte
(anglais)

Voir aussi:

Google veut un .lol

Lire Plus
Internet

L’inventeur du web sêinquiéte des lois de contrôle d’Internet et des applis mobiles

Les lois de contrôle d’Internet, adoptées ou en cours de discussion dans les principales démocraties du monde, inquiétent le créateur du Web.

Le Britannique Sir Tim Berners-Lee a en effet dénoncé ces textes, au cours de la conférence mondiale du Web, www2012, qui se tenait à Lyon du 16 au 20 avril 2012.

L’ancien chercheur de l’organisation européenne pour la recherche nucléaire (
CERN
) a regretté le « nombre impressionnant de textes à l’étude » sur le contrôle de l’Internet dans les démocraties, notamment en Grande-Bretagne, aux …tats-Unis et en France, sous couvert de la lutte antiterroriste et antipédophile.

Une problématique aussi abordée le lendemain par la commissaire européenne Neelie Kroes, devant le même auditoire.

Citation:

« Les gens descendent dans la rue pour manifester afin de défendre leurs droits et libertés sur Internet, c’est un phénoméne nouveau », a-t-il affirmé, en référence au mouvement de protestation contre l’accord commercial anti-contrefaçon (
Acta
) en cours d’adoption à l’échelle mondiale.

« Nous ne pourrons pas continuer à inventer si le Web est verrouillé, bloqué » par les autorités, a-t-il prévenu, devant un parterre de spécialistes du Web venant du monde entier.

Le combat douteux des Anonymous

Cela ne l’a pas empêché de prendre ses distances vis-à-vis de l’action de hackers autoproclamés justiciers, tels les Anonymous.

Citation:

« Se battent-ils contre certaines choses en particulier, ou contre tout ce qui leur apparaÓt comme mauvais ? » s’est-il interrogé.

Veulent-ils la fin de la corruption, ou attaquent-ils toute forme de gouvernement dans le monde ? » a-t-il ajouté, perplexe.

Il est vrai que les attaques des Anonymous ne suivent pas toujours une logique claire, s’ils essaient souvent de se présenter comme des justiciers, pourfendeurs des inégalités et des injustices, ils s’attaquent parfois gratuitement à des internautes simplement imprudents ou indélicats.

Tim Berners-Lee n’est pas convaincu par l’intérêt de telles actions pour l’avenir du Web.

Le créateur du Web, du protocole
HTTP
et du langage HTML s’est aussi inquiété des dérives possibles dans le domaine politique.

Selon lui, des gouvernements au pouvoir dans les démocraties pourraient utiliser les données collectées par les services de police, dans le cadre de la surveillance d’Internet, afin d’être réélus.

Citation:

« Ne croyez pas que les gens impliqués dans des élections seront plus scrupuleux que ceux qui gérent la publicité sur Internet, ils vont analyser ce que vous aimez, gr‚ce à vos données en ligne, et vont essayer de vous convaincre que leur candidat va vous apporter exactement ce que vous cherchez », a-t-il en effet averti.

Il s’inquiéte également des applis mobiles

Le Web est le symbole d’un monde ouvert, gr‚ce auquel chacun peut communiquer avec n’importe quel point de la planéte.

Mais le Britannique Tim Berners-Lee, qui a inventé le World Wide Web en 1989 alors qu’il travaillait au Cern, est trés préoccupé par l’évolution de l’Internet mobile et notamment par les applications dédiées aux appareils nomades.

Le monde des applis mobiles est en effet cloisonné, du fait des fabricants de matériel et des éditeurs de logiciels, qui mettent en avant les magasins d’applications (App Store d’Apple, Google Play, etc…), non compatibles entre eux.

Une appli conçue pour iPhone ou iPad (Apple) ne peut être utilisée telle quelle sur Android (Google), Windows Phone (Microsoft) ou BlackBerry (RIM) et doit être réécrite sous une forme différente pour être compatible.

La solution proposée par le World Wide Web Consortium (
W3C
), présidé par Tim Berners-Lee, est un systéme d’applications web ouvertes (open web apps) utilisant le standard HTML5, utilisé aussi par les ordinateurs classiques et compatible avec les navigateurs de tous les smartphones.

Longtemps limité, le langage HTML est désormais capable de prouesses multimédias.

Citation:

« Le HTML5, c’est « tout aussi sexy »

Vous devez aider à la construction d’un monde ouvert pour les applications mobiles », a-t-il scandé à l’adresse des centaines de spécialistes du Web réunis à Lyon, pour la 21e Conférence mondiale du Web.

Si quelqu’un vous demande de développer une appli mobile, dites-lui qu’une application web ouverte peut être tout aussi bonne, tout aussi sexy », a-t-il ajouté.

Si vous utilisez HTML5, vous n’avez pas besoin de réécrire une application pour chaque systéme », a-t-il poursuivi, sans citer aucun des géants du Web qui lui mettent des b‚tons dans les roues (Apple notamment).

Le Web, ce sont des standards, et chaque internaute doit pouvoir accéder au même contenu », a ajouté Tim Berners-Lee, reconnaissant, « Cela implique beaucoup de travail. »

Accéder au site du www2012
( anglais)

Lire Plus