Pas de coupure à grande échelle malgré l’alerte au virus DNSchanger
Plus de peur que de mal pour des milliers d’ordinateurs, prés de 300.000 dont quelque 10.000 en France, étaient potentiellement menacés, lundi passer, par la perte de leur connexion internet.
En cause ?
L’expiration d’un programme de protection mis au point par le FBI contre un virus ayant sévi entre 2007 et 2011
Dans l’aprés-midi néanmoins, aucune coupure importante liée au virus « DNS Changer » n’était signalée par les entreprises de sécurité sur internet.
Beaucoup de fournisseurs d’accès avaient pris les devants en améliorant la sécurité de leurs systèmes et en contactant leurs clients pour leur permettre d’anticiper d’éventuels problèmes.
La menace pesait sur tous les ordinateurs encore infectés par ce virus et qui étaient susceptibles de subir une panne totale d’internet à l’expiration de l’autorisation judiciaire obtenue par le FBI.
Cette autorisation servait à mettre au point des serveurs de remplacement qui permettaient jusque-là aux machines infectées d’avoir un trafic normal.
DNS Changer a été véhiculé par des cybercriminels (six Estoniens et un Russe inculpés en novembre) sous forme d’arnaque publicitaire visant à rediriger les usagers de certains sites vers d’autres noms de domaine.
Il aurait pu toucher 4 millions d’ordinateurs dans le monde, et 300.000 seraient toujours infectés.
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