Les Dupecheckers
Un dupechecker est un site sur lequel sont regroupées la totalité des nouvelles réalisations, les rlz, émergeants des teams de la scène mondiale warez.
Cependant un dupechecker ne vit pas uniquement de son site mais aussi de son channel irc.
C’est sur un des chans irc dédiés que se retrouvent tous les membres du milieu pour être tenus au courant des nouvelles parutions sur la scène du warez.
Découverte de ce milieu pas comme les autres.
Un dupe,c’est quoi ?
Le dupechecker prend vie grâce à ses administrateurs, les admins.
Leur tache faire vivre un site web qui regroupe les réalisations pirates du moment.
– Films
– jeux pour ordinateurs, consoles
-etc..
Pour qu’un dupechecker vive et soit mis à jour, les admins s’entourent alors de ADDERS.
Ces derniers sont chargés d’ajouter le plus régulièrement, et rapidement, possible les nouvelles réalisations, releases, diffusées.
Pour cela ils sont sélectionnés, la position qu’ils ont dans la scène est primordiale.
Les adders sont souvent très bien placés ou ayant accès à des ftp particuliers, les H.Q., leur permettant de connaître les nouveautés avant tout le monde.
Puisque la release voit le jour chez le releaser, il l’upload, la télécharge, lui même sur un serveur légal, legit, donc pas piraté, qui a souvent une très grosse bande passante (300mb/sec).
Cela permet alors de diffuser la release sur tout le réseau.
Ainsi les adders interceptent la nouveauté et l’ajoute à leur dupechecker.
Un dupechecker est, à la base, fondé pour annoncer les releases acceptées par la scène.
Par accepter il faut comprendre que seul les » releases » reconnues par les responsables des teams warez de pre-release, ou siteop de topsite, sont acceptées.
Les règles au sujet des réalisations sont très strictes et le moindre défaut entraîne la production à finir à la poubelle.
Cette décision est prise par les admins des plus grandes teams de pre-release (Ulysse, Mojito, …) ou des dupecheckers privés.
Les dupecheckers publics, comme French-force, ne décident en rien de l’acceptation d’une release pour la scène francophone.
Ils s’alignent aux décisions et les appliquent pour leurs ajouts de releases sur leur dupechecker.
Privé, public
les aspects privés, publics sont très présents dans le monde du warez.
Il existe donc des dupecheckers publics mais aussi des privés.
La majeur partie de la scène se retrouve sur dupe public.
Cependant l’élite préfèrent rester discrète et fréquenter des personnes correspondantes a leurs exigences, ils préfèrent se regrouper en petit comité, sur des chans irc privés avec mot de passeet des dupecheckers privés où une identification est nécessaire.
Cela permet aux teams de travailler avec ces dupecheckers privés et de prendre des décisions pour les releases.
Une façon de la jouer élitiste et protéger un maximum le groupe de la police.
Les dupecheckers privés sont en cours de croissance à cause de la dérivation du warez.
L’élite cherche à se démarquer d’une grande partie des personnes fréquentant le milieu et qui cherchent uniquement la reconnaissance, ou à faire parler d’eux.
C’est sûrement pour cela qu’on a assisté à des conflits entre dupecheckers publics.
Jusqu’à présent la plupart des dupecheckers se concentraient sur les nouveautés de la scène francophone : les releases ‘0day‘.
Cependant certains travaillaient sur les releases ‘Internal‘ émergeant des board warez, souvent des releases anciennes ou remasterisées par une team précise.
Légal ou pas ?
Un dupechecker au premier abord n’a rien d’illégal !
Il ne fait que mettre en avant des informations liées à des contrefaçons de logiciels, films, ?
Aucune diffusion, ni recel ! faits important qui protègent quelque peu ces sites pas comme les autres.
Mais comment vivent les sites ?
Par la publicité et/ou par la vente de produits dédiés aux consoles de jeux.
Un cas qui d’ailleurs à coûté pas mal d’argent au webmaster du site Isonews en avril 2003.
Le site Isonews était connu pour être une sorte de bibliothèque d’informations liées aux contrefaçons sorties dans le milieu warez.
Son webmaster, David Rocci, n’avait rien à se reprocher à donner ce genre d’actualité.
Seulement l’appât du gain ayant été le plus fort il a voulu gagner quelques dollars en commercialisant des puces pour consoles de jeux.
Il n’y a pas été de main morte en important pas moins de 450 puces pour XBox.
Il a été condamné à 10 mois de prison, dont 5 fermes avec un bracelet électronique qu’il devra porter chez ses parents et à 28 500 dollars d’amende.
Il risquait 5 ans de prison et 500 000 dollars d’amende.
On va dire qu’il s’en sort plutôt bien.