Des pirates publient une liste de plus d’un millions d’identifiants iPhone
Le fichier, contenant 12 millions de numéros de série, aurait été obtenu sur l’ordinateur d’un agent du FBI.
Un groupe de pirates informatiques affirme avoir obtenu une liste de plus de 12 millions d’identifiants iPhone en piratant un ordinateur du FBI, le fichier révèlerait aussi les noms des utilisateurs d’iPhone, leur numéro de téléphone, leur code postal et d’autres données personnelles.
Un extrait de ce document, mis en ligne par les hackers, liste plus d’un million de ces identifiants.
Ce fichier, contient le nom associé à chaque appareil dans iTunes et un code utilisé pour envoyer des notifications, les autres informations personnelles ont été expurgées.
Le site MacRumors a pu vérifier l’authenticité de certaines informations.
L’identifiant unique des iPhone, appelé Udid (pour Unique Device Identifier), est un numéro de série de 40 caractères, mêlant des chiffres et des lettres, il est attribué à vie aux iPhone, iPad et autres appareils mobiles d’Apple.
Il a longtemps été communiqué par Apple aux développeurs d’applications, qui s’en sont servis pour lutter contre la copie illégale des logiciels ou pour administrer de la publicité ciblée à leurs utilisateurs, mais Apple a revu sa politique au début de l’année et masque désormais ce numéro de série.
L’origine de ce piratage reste floue, tout comme sa portée.
Le groupe » Antisec « , qui revendique l’action, explique s’être introduit dans l’ordinateur d’un agent du FBI en mars 2012 grâce à une faille informatique, et y avoir trouvé ce fichier, intitulé « NCFTA_iOS_devices_intel.csv ».
Le collectif Antisec est né sur les cendres des » LulzSec « , un groupe de pirates qui a multiplié les coups d’éclat l’été dernier, en infiltrant les ordinateurs de Sony et de Fox.
Le FBI est parvenu à décimer ce groupe début 2012, en retournant l’un d’entre de ses membres contre ses anciens complices.
Dans le message qui accompagne la publication du document, les hackers apportent également leur soutien à Julian Assange, aux rebelles syriens et aux Pussy Riot.