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Internet

Kim Dotcom annonce Megabox

Malgré la fermeture forcée de son site par les autorités américaines en janvier 2012, il vient d’annoncer dans un message sur son twitter , le lancement, via Twitter, de Megabox, un site gratuit de stockage de fichiers musicaux.

Megabox est un projet sur lequel Dotcom et ses associés travaillaient déjà avant que MegaUpload ne fasse l’objet d’attaques gouvernementales liées au droit d’auteur.

Le Néozélandais a perdu la grande majorité de ses actifs en cours de route, mais il lui en reste apparemment suffisamment pour finir la mise en activation de ce nouveau service.

Citation:

« Les gros labels de la musique prenaient Megabox pour mort.
Artistes, réjouissez-vous. « a s’en vient et ça va briser vos chaÓnes », a indiqué Kim Dotcom sur Twitter, mercredi en fin de journée.

Une photo en piéce jointe laisse présager d’un service pour le systéme Android, de Google, comprenant une fonction de stockage de musique en ligne, une boutique o? plus de musique pourra être vendue et achetée, et une plateforme sociale liée à tout cela.

Le modéle derriére ce service n’est pas encore clair, mais il semble que la publicité soit la principale source de revenus du côté consommateur.

Megabox se présente également comme une vitrine pour les artistes désirant vendre eux-mêmes leurs oeuvres, outrepassant ainsi la chaÓne de distribution plus traditionnelle.

Sans doute que des frais liés à cette activité iront également dans les coffres de l’entreprise.

S’il voit effectivement le jour, Megabox ne sera pas le premier service de distribution de musique numérique sur internet.

En revanche, la promesse de pouvoir y stocker une quantité illimitée de musique, et ce, tout à fait gratuitement, risque fort d’attirer plus d’un internaute, créant ainsi un bassin d’acheteurs potentiels pour la musique qui y sera également vendue.

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Divers

Un groupe criminel ciblait les transactions bancaires belges via e.Banking

Cêest un sacré coup de pied dans la fourmiliére qui a été donné hier par le juge dêinstruction bruxellois Michel Claise et ses enquêteurs, elle a ciblé les petites mains, avant de sêattaquer au coeur.

Ce phénoméne criminel est en pleine explosion.

La cible ?

Les auteurs de hacking bancaire et, plus particuliérement leurs petites mains sans lesquels ces détournements ne seraient pas possibles.

Ce phénoméne [b]criminel est en pleine explosion.[/b]

Il ne sêagit pas des fraudes à la carte de paiement, comme le « 
skimming
 » ou de « 
Shoulder surfing
« .

Il sêagit ici des fraudes dans le domaine de lê[b]e-banking

Elles avaient quasiment disparu en 2010, lêannée derniére, il y a eu une nouvelle augmentation du nombre dêattaques des systémes dêe-banking mis en place par les banques.

Il y a eu une premiére vague en ao?t 2011 qui a visé les clients de lêex-Dexia (Belfius) et dêING.

Début décembre 2011, ce sont les clients de BNP Paribas Fortis qui ont été les cibles de ces
hackers

Cette banque, rejointe par les autres principales banques du pays, sêest constituée partie civile au parquet de Bruxelles, lêinstruction a été confiée au juge Michel Claise, un des meilleurs spécialistes de la criminalité financiére.

Ce nêétait là quêun premier galop dêessai, une sorte de phase de test avant dêengager la surmultipliée, craignaient les enquêteurs.

Pour toute lêannée 2011, il nêy avait eu que 94 cas réussis de hacking pour 175.000 euros, ce qui peut paraÓtre peu par rapport aux 8 millions dêabonnements de banque par Internet auprés dêinstitutions [b]bancaires belges, on ne parlait alors que de petits transferts dêargent frauduleux.

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Le rythme et lêampleur des fraudes ont augmenté de maniére vertigineuse cette année.

Une des cinq grandes banques belges confrontées au phénoméne a signalé que 7.500 de ses clients avaient été infectés pour les cinq premiers mois de lêannée, avec des transactions frauduleuses sêélevant à 1.836 million dêeuros.

Une autre a communiqué 4.900 intrusions dans les comptes de ses clients pour un total provisoire de 1.496 million dêeuros.

Aucun chiffre précis nêa été communiqué par les trois autres cinq grands organismes bancaires touchés, mais le nombre de plaintes déposées partout en Belgique tend à démontrer un nombre similaire de faits pour celles-ci, indique le parquet fédéral.

Citation: »Cêest un véritable danger, les banques sont en panique, cêest un phénoméne terrible, cêest véritablement la criminalité de demain », reléve ainsi une source proche de lêenquête.

Les enquêtes sont extrêmement difficiles car les véritables commanditaires et les personnes qui ont mis en place ces fraudes sont dans le monde entier et il est trés difficile de les tracer.

Lêorganisation criminelle qui sêattaque aux clients des banques belges serait basée en Ukraine, en Pologne et en Russie, plus particuliérement à Saint-Pétersbourg.

Elle collecte les données confidentielles des clients aprés avoir infecté les ordinateurs par un logiciel malicieux (
malwares
), en sommeil, il entre en action quand il a détecté des transactions bancaires.

Ces données subtilisées sont ensuite utilisées pour ouvrir une nouvelle session bancaire via Internet, à lêinsu du client, lêargent est alors transféré vers le compte dêautres clients de la banque, qui ont été recrutés préalablement.

La raison en est simple: vu que leurs comptes sont logés dans la même institution financiére, le transfert est réalisé immédiatement, il est dés lors trés difficile pour les banques de bloquer les transactions.

Ces complices ont un nom, ce sont les « mules [b]bancaires[/b] », en analogie avec les passeurs de drogue qui effectuent les passages de frontiéres, et cêest là que le juge dêinstruction a trouvé la faille.

Il a visé hier ces mules qui mettent à disposition leurs comptes, a charge pour celles-ci de retirer lêargent en liquide, contre une commission, généralement comprise entre 5% et 10%, elles le remettent à lêorganisation.

Cela peut-être via Western Union ou via une remise de la main à la main, à la sauvette, à un homme qui vient en voiture à un rendez-vous.

Ce sont à chaque fois des montants, qui peuvent être modestes ou alors de 5.000 à 10.000 euros, mais qui peuvent devenir gigantesques par leur addition.

Ces mules sont recrutées par mail ou par téléphone, ces appels étant bien souvent générés par Skype.

Ces mules peuvent être des personnes qui tirent le diable par la queue, qui sont au CPAS, au chômage ou qui doivent travailler au noir, alléchées par un petit gain, elles entrent dans la combine.

Des membres de communautés dêEurope de lêEst se passent le mot pour devenir mules, mais il y en a dêautres, qui le font de maniére plus systématique, en pleine connaissance de cause.

Ce sont celles-ci qui ont été visées dans les perquisitions menées hier, quatre dêentre elles ont été placées sous mandat dêarrê, dDêautres pourraient connaÓtre le même sort dans les semaines à venir.

Mais lêenquête ne sêarrête pas là.

Il sêagira de viser les têtes de ce réseau mafieux, ce qui prendra davantage de temps car les identifications à lêétranger sont bien plus difficiles.

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Internet

Twitter, paralysé par une panne géante, dément toute attaque pirate

Le réseau de microblogging Twitter, affirme avoir été victime, jeudi entre 16h et 18h, d’un bogue en cascade qui a duré plus de deux heures.

Un groupe de hackers a pourtant revendiqué une attaque informatique.
Il n’y avait aucun moyen d’accéder au site, toute tentative renvoyant vers une page d’erreur.

Citation:

« Il se pourrait que des utilisateurs aient des problémes pour se connecter à Twitter, nos ingénieurs sont au travail pour résoudre le probléme », avait alors indiqué une porte-parole.

Globalement, aucun nouveau message ne s’est affiché sur Twitter jusqu’à 19h, heure de Paris.

Plus tard dans la soirée, le site de microblogs a expliqué les raisons de la panne:

Citation:

« Elle est due à un bogue en cascade dans un des composants de notre infrastructure. »

Aucune précision n’a été fournie sur l’ampleur de la panne, sa localisation ni le nombre de comptes touchés, dans le même temps, un groupe de hackers donnait une tout autre explication, revendiquant une attaque informatique.

Le compte militant UGNazi a ainsi écrit, dés que Twitter est redevenu opérationnel:

« Nous venons de mettre ìTango Downî twitter.com pendant 40 minutes dans le monde entier! »

Dans le jargon militaire des forces spéciales, « tango down » signifie qu’un ennemi a été abattu.

S’abritant derriére une imagerie nazie par provocation, UGNazi serait vaguement affilié à LulzSec (un groupe de hackers militants qui agit pour le lulz), la plaisanterie, UGNazi s’en serait déjà pris à « Google » et, plus récemment, à « WHMCS », un service de facturation en ligne, le groupe pirate aurait récupéré des éléments confidentiels reliés à 500.000 clients (mots de passe, numéros de cartes de crédit).

Un effet domino
Twitter a-t-il réellement été piraté ?

Johannes Ullrich, directeur technique de la société de sécurité informatique « SANS Internet Storm Center », ne cachait pas ses doutes quant à la possibilité d’une attaque par déni de service ( Déni de service ).

Citation:

« Il est peu probable qu’il s’agisse d’une attaque DDOS, puisque le site est toujours réactif. Il est plus probable qu’il s’agisse d’une panne de logiciel ou d’équipement », remarquait-il.

L’expert en sécurité informatique penche volontiers vers l’explication de Twitter, le bogue en cascade, autrement dit un probléme affectant un appareil, qui en révéle d’autres, par effet domino.

Citation:

« Il est probable que Twitter ait de nombreuses bases de données et serveurs.
Le systéme permet en général qu’un serveur tombe en panne sans que cela touche les autres, mais il peut arriver qu’en raison d’un bogue dans le systéme un autre serveur soit touché, s’arrête, et que cela provoque des problémes sur un troisiéme », a expliqué Johannes Ullrich

.

Jeudi soir, Twitter a donc publié un billet confirmant « un bogue en cascade ».

Twitter n’en révéle pas la nature, mais précise « qu’il ne s’agissait pas d’une vulnérabilité logicielle unique, mais plutôt d’un effet en cascade impactant d’autres éléments« , ce qui a pu avoir un effet sur les utilisateurs du monde entier.

Pour régler le probléme, Twitter est revenu à une version précédente, stable, du systéme.

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Internet

L’Acta une nouvelle fois rejeté par les parlementaires européens

La commission du commerce international du Parlement européen a recommandé jeudi le rejet du traité Acta, par 19 voix contre 12.

Citation:

« Je me félicite du résultat du vote d’aujourd’hui, je suis ravi que la commission parlementaire ait reconnu les problémes que j’ai identifiés dans mon rapport et qu’elle ait suivi ma recommandation de rejeter l’Acta », a déclaré le rapporteur David Martin aprés l’annonce des résultats.

Quatre autres commissions du Parlement européen avaient déjà rejeté l’accord commercial anti-contrefaçon, Libertés civiles, Industrie, Affaires juridiques et Développement.

Mais la commission du commerce international est la seule compétente sur le dossier et sa recommandation est un camouflet infligé à la Commission européenne, qui a saisi la Cour européenne de Justice pour avis et demandait de différer le vote en pléniére jusqu’à ce que la Cour se prononce.

Les élus ont rejeté cette demande par également 19 voix contre 12.

L’Acta a été signé le 26 janvier 2012 à Tokyo par 22 des 27 gouvernements de l’Union européenne et les Etats-Unis, le Japon, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud, la Suisse, le Mexique et le Maroc.

L’accord vise à lutter contre la contrefaçon au sens large, des médicaments et autres marchandises jusqu’au téléchargement illégal sur internet.

Si tous les députés s’accordent sur la nécessité de lutter contre la contrefaçon et de protéger la propriété intellectuelle, certains craignent que le traité mette en danger les libertés individuelles des citoyens européens.

Plusieurs pays, parmi lesquels l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne, la République tchéque, la Roumanie ou la Slovénie, ont déjà gelé les travaux préparatoires en vue de la ratification de l’accord.

Acta pose les bonnes questions mais apporte de mauvaises et dangereuses réponses.

Citation:

« Certes, il faut protéger la propriété intellectuelle et lutter contre le fléau de la contrefaçon, mais cela ne peut se faire sans concertation démocratique, ni sous la houlette de quelques grandes multinationales, et ce, au mépris des libertés individuelles de 500 millions de citoyens européens », a commenté l’eurodéputé socialiste belge Marc Tarabella, hostile au texte.

Le vote final sur Acta aura lieu le 4 juillet 2012 au Parlement européen.

L’ACTA, la future loi mondiale anti-piratage ?

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Internet

Le Wifi gratuit dans le métro parisien c’est pas pour demain

Du Wifi gratuit dans le métro parisien « dés la semaine prochaine », la rumeur a fait le tour des réseaux sociaux à trés grande vitesse, lundi 18 juin 2012.

Car l’accés à Internet dans le métro est trés difficile, dans les stations comme dans les rames, hormis en extérieur, les réseaux 3G ou Edge sont quasi inexistants, la promesse d’un accés Wifi stable a donc fait saliver plus d’un Parisien…

A l’origine de la rumeur, un mystérieux communiqué annonçant une démonstration et l’inauguration d’un réseau Wifi dans le métro, signé d’un « opérateur » affirmant qu’il n’était pas l’un des fournisseurs d’accés français habituels.

Il s’agit en réalité de la société espagnole Gowex, révélait lundi La Tribune, spécialisée dans la fourniture de couverture Wifi pour les municipalités, Gowex a signé fin 2011 son premier contrat en France, pour fournir une couverture Wifi sur les quais de Bordeaux.

Pour fournir un réseau, Gowex devra passer par Naxos, qui gére un réseau de fibre optique, et propose aux sociétés qui le désirent un accés à son réseau contre rémunération.

C’est en utilisant les points d’accés Wifi de Naxos que SFR, par exemple, tente de développer un accés Wifi pour ses clients dans le métro parisien.

Couverture trés limitée

Surtout, notent Les Echos, la couverture proposée sera trés loin d’être compléte, seuls vingt et un points d’accés existent dans les stations souterraines, ce qui limite l’accés au Wifi à… six stations de métro et quinze gares RER.

Le Wifi ne sera pas non plus disponible dans les wagons, les points d’accés étant exclusivement implantés en station pour l’instant.

La gratuité de l’accés Wifi pourrait également être à relativiser.

Le modéle habituel de Gowex est mixte, accés sur abonnement ou gratuit, en contrepartie d’affichages publicitaires dans une application dédiée, les utilisateurs de la version gratuite ont accés à un débit bridé.

L’accés généralisé au Wifi dans le métro parisien n’est donc pas pour demain, mais Gowex s’est offert, à peu de frais, une publicité à grande échelle dans un pays que l’entreprise considére comme « une priorité en termes de développement ».

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Internet

L’Icann publie la liste des demandes de nouvelles extensions Internet

L’Icann , l’organisme qui gére la partie la plus fondamentale d’Internet, a rendu publique la liste des demandes de nouvelles extensions Internet, ce mercredi 13 Juin 2012.

D’ici plusieurs mois, voir quelques années, des sites Web en .blog ou en .paris devraient faire leur apparition sur le réseau.

Toute entreprise ou association pouvait déposer un dossier, à condition d’être prête à payer un ticket d’entrée à 185.000 dollars par extension.

Deux poids lourds se détachent.

En dehors de deux holdings spécialisées, Google et Amazon arrivent nettement en tête des dépôts de dossiers, le moteur de recherche a déposé 99 demandes, et le spécialiste de la vente en ligne 76.

Les deux sociétés ont déposé des dossiers pour des noms de produits ou des marques (.android, .kindle, etc…), mais aussi pour des termes plus génériques (.mov, ou même .love).

Amazon et Google demandent d’ailleurs 13 extensions identiques:

– .book
– .buy
– .drive
– .free
– .game
– .mail
– .movie
– .music
– .new
– .play
– .spot
– .store
– .talk

Les deux sociétés ont sept mois pour faire valoir leurs arguments auprés de l’Icann, qui tranchera en dernier recours à qui ces extensions seront attribuées.

Les conflits sont nombreux.

Google et Microsoft ont tous les deux demandé le « .doc ».
Côté chinois, Sina Weibo et Tencent, les deux poids lourds des réseaux sociaux, ont tous les deux demandé le « .weibo », un terme générique désignant un réseau social.

En France, beaucoup de dossiers pour l’Oréal.

Quelque 54 demandes ont été déposées par des entreprises ou collectivités françaises, dont un quart par l’Oréal, qui a demandé les extensions correspondant à ses marques (.loreal, .loreal en chinois, .maybelline, ou le plus exotique .matrix) et des termes génériques (.hair).

Les autres groupes ont presque tous déposé un dossier pour leur nom (.axa, .canalplus, .leclerc, etc.), mais seule une faible quantité d’entreprises du CAC 40 ont fait des demandes.

Quatre extensions de régions Francaise ou municipales ont également été déposées.

– Le .alsace par la région Alsace
– Le .corsica par la collectivité territoriale
– Le .bzh par une association
– Le .paris par la Mairie de Paris.

Quelques absents de marque.

Certaines des plus grandes entreprises au monde ont choisi de ne pas déposer de dossier pour leur marque, comme Coca-Cola, Nintendo ou Disney.

Dans le secteur high-tech, Apple n’a déposé qu’un seul dossier, pour le « .apple », plus surprenant, ni Twitter ni Facebook n’ont fait de demandes.

Les termes liés à la pornographie ont par ailleurs fait l’objet de trés peu de demandes.

– Deux pour le .sex
– Une pour le .sexy
– Une pour le .porn

Alors que les URL contenant ces termes se vendent habituellement trés cher, le « .porn » et le « .sex » ont été demandés par ICM Registry, la société qui gére déjà le .xxx.

Certaines extensions en théorie prestigieuses, mais à l’utilisation délicate, n’ont fait l’objet d’aucun dossier.

Si le Vatican a déposé des demandes pour quatre variations du mot « catholique », aucune demande n’a été déposée pour administrer le « .dieu » ou le « .god ».

Clic pour voir la liste compléte
(anglais)

Voir aussi:

Google veut un .lol

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Internet

L’UFC-Que Choisir met Blizzard en demeure pour Diablo 3

Pannes de serveurs à répétition, connexions lentes, le lancement de Diablo 3, suite d’un titre mythique des années 2000 et l’un des blockbusters de l’année, a connu une série de perturbations importantes et frustrantes pour les joueurs.

Saisie par de nombreux consommateurs, l’UFC-Que choisir a réuni en quelques jours 1 500 témoignages de joueurs. Et met en demeure Activision-Blizzard, l’éditeur du jeu, de s’expliquer et de dédommager ses clients lésés.

Citation:

« L’association condamne le manque de transparence de l’éditeur qui, un mois aprés la sortie du jeu et alors que les dysfonctionnements perdurent, reste avare en explications », écrit l’Union fédérale des consommateurs dans un communiqué.

« Compte tenu du temps écoulé depuis la sortie du jeu et la nature des problémes, le préjudice des consommateurs est important et les joueurs ayant subi ces désagréments doivent être dédommagés. »

Les mesures anticopie en ligne de mire

Citation:

Pour l’association, les problémes rencontrés par les joueurs de Diablo 3 ne sont pas les conséquences d’un dysfonctionnement temporaire, mais sont symptomatiques d’une tendance lourde de l’industrie du jeu vidéo.

Les éditeurs de jeux sur PC recourent de plus en plus à des mesures de protection anticopie (DRM) trés contraignantes, qui nécessitent une connexion permanente à Internet pour pouvoir faire fonctionner le jeu, y compris en mode solo.

Citation:

« Les DRM altérent trés significativement les usages, puisque le consommateur ne peut jouir de ce jeu comme bon lui semble (par exemple chez un ami, dans un lieu public, etc…), tout en étant soumis à des dysfonctionnements trés gênants (une coupure de réseau qui fait perdre le bénéfice de la partie) et cela sans aucune contrepartie tarifaire (les prix ne baissent pas).

Il n’est pas acceptable que les consommateurs ne puissent pas jouer à un jeu payé entre 50 et 60 euros dans de bonnes conditions », s’alarme l’association.

Ce n’est pas la premiére fois que l’UFC-Que chosir s’en prend aux éditeurs de jeux. En novembre dernier, l’association avait porté plainte contre quatre éditeurs pour « pratiques commerciales trompeuses ».

La plainte visait aussi bien les systémes de DRM que la pratique des codes d’activation, qui empêche la revente de jeux d’occasion ou la vente jugée abusive de contenus additionnels (DLC).

L’association n’a pas porté plainte contre Activision-Blizzard, mais met en demeure le géant du jeu de régler les problémes de connexion d’ici à quinze jours, et de fournir une explication et un dédommagement à ses clients.

Elle demande également à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), plus largement, de se saisir du dossier.

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DiversInternet

Plus de 18 pourcent des FAI brident le P2P en Europe

La vice-présidente de la Commission européenne en charge de la stratégie numérique plaide pour plus de transparence vis-à-vis des consommateurs.

18,4% des fournisseurs d’accés à Internet fixe en Europe avouent restreindre les échanges directs entre utilisateurs, c’est ce qui ressort d’une étude que vient de publier l’Office des régulateurs européens des communications électroniques (BEREC) sur les pratiques de bridages d’Internet fixe et mobile en Europe.

La Commission souhaitait obtenir un état des lieux précis des diverses limitations imposées au consommateur par les fournisseurs d’accés à Internet (FAI), pas toujours bien compréhensibles pour le consommateur.

Le partage de pair à pair bridé par prés d’un fournisseur sur quatre

Et le constat de cette étude est sans appel: de leurs propres aveux, 49 des 266 fournisseurs d’accés à Internet fixe interrogés brident l’utilisation des protocoles peer-to-peer (P2P ou d’échanges de pair à pair), soit prés d’un opérateur sur cinq.

Plusieurs niveaux de restrictions sont à noter, puisque certains FAI brident tous leurs utilisateurs, d’autres seulement quelques-uns, de même, la limitation peut être permanente ou ponctuelle, en particulier lors des pics d’utilisation, en heures de pointe par exemple.

Toujours selon cette étude, plus de 20% des FAI mobile (28 sur 115) restreignent la voix sur IP (VoIP), qui permet de communiquer vocalement via le réseau internet.

Citation:

Comme le fait remarquer un site spécialisé, « si [ces mesures de bridages] paraissent légitimes lorsqu’il s’agit par exemple de lutter contre le SPAM ou de bloquer la diffusion d’unvirus, elles sont en revanche plus mal reçues lorsqu’elles visent, comme souvent, à bloquer ou brider les applications VOIP ou P2P ».

Une logique économique

Aux Etats-Unis, le groupe Comcast avait par exemple réalisé de telles restrictions de trafic en 2007, pour améliorer la navigation de tous ses utilisateurs.

Il y a quelques mois, Free a été condamné pour avoir proposé une offre Internet illimité… bridée.

Côté mobile, Orange n’a, par exemple, autorisé les appels VoIP sur son réseau mobile qu’en 2010, et sous conditions.

Ces divers bridages s’expliquent en particulier par la volonté de distribuer la bande passante disponible de la maniére la plus équitable, et non à quelques utilisateurs en particulier, de maniére à éviter une saturation générale du réseau.

L’aspect financier est lui aussi à prendre en compte puisque les utilisateurs les plus gourmands en bande passante sont ceux qui co?tent le plus aux fournisseurs, et selon eux, ils seraient minoritaires.

En France, six FAI fixe et huit FAI mobile ont répondu au questionnaire de la BEREC, parmi eux, Bouygues Telecom, Darty et Orange, les réponses individuelles ou par pays n’ont pas été rendues publiques.

Interrogés par lefigaro, aucun d’entre eux n’a pour l’instant voulu réagir à ce rapport.

Pour une information plus transparente sur les offres proposées.

Si ces bridages remettent en question le principe de neutralité du réseau, qui suppose l’égalité de traitement de n’importe quel flux de données, sans discrimination, ils ne sont néanmoins pas illégaux.

La plupart de ces restrictions, qu’elles soient sur l’Internet fixe ou mobile, sont prévues au sein des contrats signés par le consommateur,ce qui été a vivement critiqué par certaines associations.

Neelie Kroes, la vice-présidente de la Commission européenne en charge de la stratégie numérique, a rappelé sur son blog que 85 % des FAI fixe et 76 % des FAI mobile proposent des offres sans restrictions, dans la quasi-totalité des pays membres

L’objectif affiché est désormais de proposer une information plus transparente sur les capacités et les limites de chaque contrat, pour que le consommateur puisse s’orienter au mieux et choisir en connaissance de cause.

Citation:

Savoir s’ils obtiendront du champagne ou du vin mousseux » selon la formule de Neelie Kroes.

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Internet

Acta la neutralité du Net fragilisée à Bruxelles

L’entrée en vigueur de cette loi dans l’Union européenne dépend d’une ratification par le Parlement européen mais également par les Parlements des …tats membres.

L’esprit répressif du traité anticontrefaçon pourrait survivre à une non-ratification par le Parlement européen.

Neelie Kroes est-elle allée un peu vite en besogne ?

La semaine derniére, la commissaire européenne, en charge du numérique à Bruxelles, avait déclaré que la ratification du traité anticontrefaçon Acta (Anti-Counterfeiting Trade Agreement) par le Parlement européen était peu probable.

Ce texte, négocié entre 39 pays, dont l’Union européenne et ses …tats membres, les …tats-Unis, l’Australie, le Canada, la Corée et le Japon, pour renforcer leur coopération dans la lutte contre la contrefaçon, a en effet suscité beaucoup d’opposition, sur la Toile et dans les rues d’abord, dans les hémicycles ensuite.

Au coeur des inquiétudes:

Acta représenterait une menace pour la liberté d’expression et pourrait ouvrir la porte à un filtrage d’Internet.

Le texte indique ainsi vouloir « promouvoir la coopération entre fournisseurs de services et détenteurs de droits afin de s’attaquer aux atteintes relatives aux droits dans l’environnement numérique ».

Son entrée en vigueur dans l’Union européenne dépend d’une ratification par le Parlement européen, ainsi que par les Parlements des …tats membres.

En France, l’alternance politique devrait déboucher sur un rejet du texte.

Mais le sort d’Acta est loin d’être scellé.

Hier, le Parlement européen organisait, à Bruxelles, une table ronde sur la compatibilité d’Acta avec les droits fondamentaux, à cette occasion, un représentant de la Commission européenne a rappelé qu’elle attendait l’avis de la Cour de justice européenne, saisie par la Commission, pour soumettre à nouveau le texte au Parlement.

Le vote en pléniére est prévu le 3 juillet 2012, par ailleurs, l’esprit du texte (qui prévoit des mesures répressives pour protéger la propriété intellectuelle) pourrait survivre au « 
traité Acta
« .

C’est la crainte de l’eurodéputée Françoise Castex (PS), qui s’exprimait lors d’un point presse organisé au même moment par le bureau d’information du Parlement européen à Paris.

Citation:

« Il y a une coÔncidence chronologique entre la négociation du traité Acta, le vote de la loi « 
Hadopi
 » en France et les propositions de loi « 
sopa
 » et « 
Pipa
 » aux …tats-Unis », a-t-elle souligné.

Pour elle, l’enjeu de tous ces textes est de contrôler Internet pour assurer une maÓtrise de royalties aux ayants droit.

Citation:

« Le probléme de contrefaçon des biens est grave et il faut protéger le droit d’auteur, convient Françoise Castex, mais donnons d’abord nos propres normes au niveau européen. »

Sauf que le Parlement européen n’est pas à l’initiative des lois.

Les anti-Acta misent donc sur la révision de la directive sur la propriété intellectuelle pour fixer un cadre européen qui protégerait à la fois la neutralité du Net et la rémunération des créateurs.

Un dossier aux mains du commissaire européen Michel Barnier, qui doit lancer une consultation sur le sujet en juin.

Voir aussi:

L’ACTA, la future loi mondiale anti-piratage ?

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Divers

Elantis une filiale de Belfius victime d’un chantage par des pirates

Des pirates informatiques ont contacté Elantis, une filiale de la banque belge, Belfius, spécialisée dans les crédits hypothécaire et à la consommation, en annonçant avoir pu se procurer des données se trouvant sur le serveur d’Elantis et en menaçant la société de rendre publiques ces informations si celle-ci ne versait pas une rançon de 150.000 euros avant le 4 mai, a-t-on appris mercredi.

Les hackers affirment avoir pu télécharger des informations confidentielles de clients d’Elantis, pour prouver ces affirmations, ils ont publié sur internet une série de mails de plainte de clients.

Réfutant le terme « chantage », ils préférent parler d’une « taxe d’idiots ».

Les pirates prétendent en effet que la filiale de Belfius a commis l’idiotie de laisser des informations non sécurisées sur son serveur.

Citation:

Dans un communiqué, Elantis confirme « avoir reçu vendredi dernier un courrier et une demande de rançon de la part d’une ou plusieurs personnes affirmant qu’elles ont réussi à s’introduire dans le serveur de www.elantis.be et qu’elles ont ainsi pu mettre la main sur les données que des utilisateurs ou des courtiers ont introduites sur le site, en vue d’une simulation ou d’une demande de crédit à la consommation ou de crédit hypothécaire ».


Selon Elantis, il s’agit des données de 3.700 demandeurs
.

Citation:

« Elantis ne cédera certainement pas au chantage et a dés lors porté plainte auprés de la police, qui a commencé une enquête », annonce toutefois la filiale de Belfius.

Tout en reconnaissant qu’il n’est pas exclu que des données aient ainsi pu être consultées, Elantis souligne que ces données ne « permettent pas de commettre des actes frauduleux » et que les « appareils d’Elantis n’ont pas de connexion informatique avec les serveurs de la banque ».

Elantis précise enfin que son serveur a immédiatement été mis hors ligne afin notamment de neutraliser tout risque supplémentaire et que ses courtiers ont été avertis.

« Les personnes dont les données ont potentiellement été consultées, recevront un courrier pour les informer et leur présenter des excuses », conclut la société.

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Internet

L’inventeur du web sêinquiéte des lois de contrôle d’Internet et des applis mobiles

Les lois de contrôle d’Internet, adoptées ou en cours de discussion dans les principales démocraties du monde, inquiétent le créateur du Web.

Le Britannique Sir Tim Berners-Lee a en effet dénoncé ces textes, au cours de la conférence mondiale du Web, www2012, qui se tenait à Lyon du 16 au 20 avril 2012.

L’ancien chercheur de l’organisation européenne pour la recherche nucléaire (
CERN
) a regretté le « nombre impressionnant de textes à l’étude » sur le contrôle de l’Internet dans les démocraties, notamment en Grande-Bretagne, aux …tats-Unis et en France, sous couvert de la lutte antiterroriste et antipédophile.

Une problématique aussi abordée le lendemain par la commissaire européenne Neelie Kroes, devant le même auditoire.

Citation:

« Les gens descendent dans la rue pour manifester afin de défendre leurs droits et libertés sur Internet, c’est un phénoméne nouveau », a-t-il affirmé, en référence au mouvement de protestation contre l’accord commercial anti-contrefaçon (
Acta
) en cours d’adoption à l’échelle mondiale.

« Nous ne pourrons pas continuer à inventer si le Web est verrouillé, bloqué » par les autorités, a-t-il prévenu, devant un parterre de spécialistes du Web venant du monde entier.

Le combat douteux des Anonymous

Cela ne l’a pas empêché de prendre ses distances vis-à-vis de l’action de hackers autoproclamés justiciers, tels les Anonymous.

Citation:

« Se battent-ils contre certaines choses en particulier, ou contre tout ce qui leur apparaÓt comme mauvais ? » s’est-il interrogé.

Veulent-ils la fin de la corruption, ou attaquent-ils toute forme de gouvernement dans le monde ? » a-t-il ajouté, perplexe.

Il est vrai que les attaques des Anonymous ne suivent pas toujours une logique claire, s’ils essaient souvent de se présenter comme des justiciers, pourfendeurs des inégalités et des injustices, ils s’attaquent parfois gratuitement à des internautes simplement imprudents ou indélicats.

Tim Berners-Lee n’est pas convaincu par l’intérêt de telles actions pour l’avenir du Web.

Le créateur du Web, du protocole
HTTP
et du langage HTML s’est aussi inquiété des dérives possibles dans le domaine politique.

Selon lui, des gouvernements au pouvoir dans les démocraties pourraient utiliser les données collectées par les services de police, dans le cadre de la surveillance d’Internet, afin d’être réélus.

Citation:

« Ne croyez pas que les gens impliqués dans des élections seront plus scrupuleux que ceux qui gérent la publicité sur Internet, ils vont analyser ce que vous aimez, gr‚ce à vos données en ligne, et vont essayer de vous convaincre que leur candidat va vous apporter exactement ce que vous cherchez », a-t-il en effet averti.

Il s’inquiéte également des applis mobiles

Le Web est le symbole d’un monde ouvert, gr‚ce auquel chacun peut communiquer avec n’importe quel point de la planéte.

Mais le Britannique Tim Berners-Lee, qui a inventé le World Wide Web en 1989 alors qu’il travaillait au Cern, est trés préoccupé par l’évolution de l’Internet mobile et notamment par les applications dédiées aux appareils nomades.

Le monde des applis mobiles est en effet cloisonné, du fait des fabricants de matériel et des éditeurs de logiciels, qui mettent en avant les magasins d’applications (App Store d’Apple, Google Play, etc…), non compatibles entre eux.

Une appli conçue pour iPhone ou iPad (Apple) ne peut être utilisée telle quelle sur Android (Google), Windows Phone (Microsoft) ou BlackBerry (RIM) et doit être réécrite sous une forme différente pour être compatible.

La solution proposée par le World Wide Web Consortium (
W3C
), présidé par Tim Berners-Lee, est un systéme d’applications web ouvertes (open web apps) utilisant le standard HTML5, utilisé aussi par les ordinateurs classiques et compatible avec les navigateurs de tous les smartphones.

Longtemps limité, le langage HTML est désormais capable de prouesses multimédias.

Citation:

« Le HTML5, c’est « tout aussi sexy »

Vous devez aider à la construction d’un monde ouvert pour les applications mobiles », a-t-il scandé à l’adresse des centaines de spécialistes du Web réunis à Lyon, pour la 21e Conférence mondiale du Web.

Si quelqu’un vous demande de développer une appli mobile, dites-lui qu’une application web ouverte peut être tout aussi bonne, tout aussi sexy », a-t-il ajouté.

Si vous utilisez HTML5, vous n’avez pas besoin de réécrire une application pour chaque systéme », a-t-il poursuivi, sans citer aucun des géants du Web qui lui mettent des b‚tons dans les roues (Apple notamment).

Le Web, ce sont des standards, et chaque internaute doit pouvoir accéder au même contenu », a ajouté Tim Berners-Lee, reconnaissant, « Cela implique beaucoup de travail. »

Accéder au site du www2012
( anglais)

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