Nouveau type d’escroquerie sur les réseaux sociaux, les mules financières
Se servir de citoyens en situation précaire pour effectuer des transferts d’argent illégaux, telle est la méthode de « la mule financière » qu’utilisent des escrocs à des fins de blanchiment d’argent.
Ces escrocs d’un nouveau genre, attirent des particuliers ‘baptisés les « mules’ via les réseaux sociaux.
En règle générale, les fraudeurs se font passer pour des jeunes qui vivent une réussite fulgurante, ils persuadent leurs victimes, souvent des jeunes ou des allocataires sociaux, d’ouvrir un compte auprès d’une autre banque que la leur et de leur transmettre ensuite leur carte bancaire (ou leur numéro de compte) afin que de l’argent, provenant la plupart du temps de l’étranger, y soit transféré.
Dès réception des fonds, le titulaire du compte doit assez rapidement retirer ceux-ci en espèces et les transférer à l’étranger via le système de paiement Western Union.
Cette transaction frauduleuse se fait en échange d’une compensation financière.
Ces procédures appelées mules financière (ou money mules) peuvent, bien entendu, mener les intermédiaires à des poursuites pénales.
Depuis quelques mois, on constate que le phénomène de « money mules » a subi une forte augmentation du nombre de cas déclarés.
Pour s’en protéger, la Fédération du secteur financier Febelfin conseille aux particuliers de ne pas prêter leur compte bancaire à des tiers, de ne jamais effectuer de transactions pour le compte d’autrui et de ne pas confier sa carte bancaire ou ses codes.
Une mule n’a souvent pas conscience de commettre des faits délictueux », souligne la fédération, or, elle représente « un maillon important dans le cadre d’activités criminelles comme le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains et la fraude par internet.
Les personnes qui pensent être tombées dans le panneau sont invités à prendre contact avec leur banque ainsi qu’avec la police.