InternetPiratages

L’internet chinois victime d’une attaque massive

L’attaque, qui s’est déroulée dimanche 25 août, a paralysé une partie de l’Internet chinois pendant plus de 24 heures.

Une partie des sites Internet du pays étaient inaccessibles aux internautes jusque lundi matin à cause d’une attaque par déni de serviceDéni de service ).

D’après le gouvernement chinois, il s’agit de la plus grave atteinte à son réseau jamais subie.

L’attaque visait l’autorité chinoise en charge du domaine national « .cn », une extension utilisée par beaucoup de sites Internet dans le pays, elle a débuté à 2 heures du matin dimanche, avec une réplique plus puissante menée vers 4 heures du matin, en conséquence, certains sites utilisant cette extension n’étaient plus accessibles aux internautes.

Le Centre d’information du réseau Internet de Chine, qui gère le domaine « .cn », a officiellement présenté ses excuses au sujet de cette attaque sur son site Internet, indiquant qu’il allait travailler à améliorer les capacités de son service ».

Des attaques répétées

Les attaques par déni de service sont de plus en plus fréquentes sur Internet
À leur origine, on trouve généralement un réseau d’ordinateurs dits zombie ( botnet ) utilisés à l’insu de leur propriétaire, par exemple à l’aise d’un virus informatique.

Ces dernières années, les attaques par déni de service sont devenues l’outil principal des  » Hacktiviste « , le groupe des Anonymous y a par exemple régulièrement recours.

Mais cette arme n’est pas réservée aux simples citoyens, le gouvernement chinois est lui-même accusé d’orchestrer des attaques par déni de service contre les systèmes informatiques des grandes puissances mondiales, notamment aux États-Unis.

Ces attaques informatiques interviennent à un moment délicat pour la Chine. 

Le procès de Bo Xilai, ancien membre éminent du Parti communiste chinois, vient tout juste de s’achever.

De nombreux internautes ont commenté l’événement en ligne, notamment sur le réseau social Weibo, résultant en des arrestations par les autorités chinoises.

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