Facebook se prépare à tester un bouton ‘je n’aime pas’
Sur Facebook, jusqu’ici, on aime ou on se tait.
Mark Zuckerberg a annoncé mardi que son réseau social allait tester l’installation d’un bouton ‘je n’aime pas’ ou ‘dislike’ en anglais, ce dernier fonctionnerait de la même manière que le traditionnel ‘j’aime’ que les utilisateurs peuvent déjà utiliser sur Facebook.
[quote]Tous les moments ne sont pas des bons moments’, a estimé le PDG du réseau social.
‘Si vous partagez quelque chose de triste, à propos du décès d’un proche, il est difficile d’aimer cette publication, je pense qu’il est important de donner plus d’options à nos utilisateurs.’[/quote]
Il n’est donc toujours pas question que les utilisateurs de Facebook jugent négativement une publication, comme c’est le cas pour une vidéo YouTube ou un post sur Reddit, il s’agirait davantage de leur permettre d’exprimer un sentiment d’empathie.
Zuckerberg avait déjà évoqué par le passé la création d’une telle fonctionnalité, à laquelle son groupe s’est pendant longtemps refusé par crainte de voir les commentaires négatifs se multiplier sur la plateforme.
L’annonce de mardi précise qu’une équipe y travaille déjà depuis quelque temps et qu’une première phase de test pourrait s’ouvrir sous peu.
La forme exacte que prendrait cette fonction reste inconnue, Zuckerberg s’étant contenté de dire que Facebook ne voulait pas que ses utilisateurs ‘partagent un moment important pour ensuite se voir rabaisser par un vote négatif.’
Pour le réseau social, cela équivaudrait à une petite révolution.
Il y a à peine un an, Facebook annonçait qu’il ne prévoyait pas de bouton ‘je n’aime pas’.
[quote]‘Les actions sur Facebook tendent à se focaliser sur des interactions sociales positives’, avait déjà souligné en 2013 un ingénieur de l’entreprise.[/quote]
Plus agréable pour les utilisateurs mais aussi plus rentable pour Facebook, qui veut proposer à ses annonceurs un espace neutre où afficher leurs publicités.
Le réseau social craint aussi d’encourager les interactions agressives, par exemple dans le cadre de harcèlement en ligne ou de propos haineux.