« Tague un ami qui »: Facebook va ENFIN sévir contre les pièges à clics
Si vous êtes un utilisateur de Facebook, les publications de type « piège à clics » (clickbait) ne vous sont probablement pas étrangères.
Ce sont par exemple les gifs sous lesquels il faut « taguer un ami qui fait pareil », les photos à « aimer si on est d’accord », ou les autres « identifie un pote qui te fera un gâteau au chocolat ».
L’objectif est à chaque fois le même: obtenir le plus de « j’aime », partages ou commentaires.
Les pages qui postent ce type de publications dans le but d’obtenir des « j’aime », des partages ou des commentaires seront « dévalorisées ».
Le réseau social de Mark Zuckerberg a annoncé lundi qu’il allait (ENFIN!!) sévir contre ces posts.
Dans un communiqué, Facebook reconnaît:
« Des gens nous ont dit qu’ils n’aimaient pas ces messages de spam ».
Il détaille ensuite les méthodes qui seront mises en place:
« nous avons entraîné une machine d’apprentissage automatique pour qu’elle puisse détecter [ces] contenus. On les verra moins dans le fil d’actualité », promet Facebook.
Quelques semaines pour changer de stratégie.
« Aussi, ces prochaines semaines, nous allons dévaloriser sur le fil d’actualité les pages qui recourent de manière répétée et systématique à cet ‘engagement-bait’ [piège à clics] pour gagner en visibilité. »
Ces pages auront plusieurs semaines pour se mettre à jour et « s’adapter » à ce changement, elles devraient ensuite voir leur « reach » (terme marketing qui désigne le pourcentage d’internautes ayant été exposés à un message diffusé par une marque) baisser.
Cette décision, si elle est efficace dans sa mise en pratique, pourrait bien faire changer la donne.
Le « reach » est justement ce que cherchent la plupart des pages qui publient ces contenus: plus il est élevé, et plus le média ou site qui a posté le « tague un ami qui » peut revendre cher ses espaces publicitaires, et plus cela lui rapporte de l’argent.
Sans cette perspective, il y a fort à parier que beaucoup arrêteront de vous demander de taguer vos amis un peu partout.
Voir aussi:
Comment les likes et les commentaires sur Facebook enrichissent les scammers.
Ne cliquez pas sur tout et n’importe quoi, pensez-y deux fois avant de partager un lien, cela rendra le travail des arnaqueurs bien plus difficile à exercer.