L’interview d’Edward Snowden sous-titrer en français
Dans un entretien diffusé dimanche 26 janvier 2014 sur une chaîne de télé allemande, l’ancien consultant de la NSA, s’est dit convaincu que le gouvernement américain cherche à lui mettre une balle dans la tête ou à l’empoisonner.
[quote]« Ces gens, et ce sont des fonctionnaires gouvernementaux, ont dit qu’ils aimeraient me mettre une balle dans la tête ou m’empoisonner à la sortie d’un supermarché, pour me voir mourir sous ma douche », explique Edward Snowden, selon les extraits de l’entretien fournis par la chaîne publique allemande ARD. [/quote]
L’interview dure une trentaine de minutes a été traduit par Korben
Pour étayer ses craintes, Snowden s’appuie sur un article diffusé la semaine dernière par le site BuzzFeed, intitulé « Des espions américains veulent la mort d’Edward Snowden ».
[quote]L’article citait un responsable du Pentagone anonyme affirmant, « j’adorerais mettre une balle dans sa tête ». [/quote]
[quote]« Dans un monde où il n’y aurait pas de restrictions pour tuer un Américain, j’irais et je le tuerais moi-même », a ajouté un analyste de la NSA.[/quote]
Protégé par des gardes du corps à Moscou
L’avocat russe d’Edward. Snowden Anatoli Koutcherena, avait expliqué à la télévision russe que l’ancien consultant de la NSA craignait pour sa vie et était protégé par des gardes du corps.
L’entretien a été réalisé par un journaliste de NDR, une chaîne régionale qui appartient au réseau d’ARD et qui a beaucoup travaillé sur les documents secrets livrés par Snowden aux journalistes.
Il a tourné à Moscou et dans le plus grand secret, la première interview filmée de l’ancien consultant depuis qu’il a quitté Hong Kong en juin 2013 pour se réfugier dans la capitale russe, où il vit actuellement.
L’ex-consultant du renseignement américain est inculpé aux États-Unis d’espionnage et de vol de documents appartenant à l’État, depuis qu’il a fait des révélations fracassantes sur la surveillance électronique conduite par les autorités américaines.
Des révélations sur l’espionnage d’un téléphone portable de la chancelière allemande Angela Merkel par les services secrets américains ont suscité des tensions diplomatiques entre Berlin et Washington.