La Computer Crime Unit bricole avec du vieux matériel
Le matériel utilisé par les agents de la cellule de la police de l’internet en Belgique (FCCU), fait défaut et n’est pas à la pointe technologique.
La faute à l’Inspection générale des Finances qui bloquerait l’acquisition de matériel pourtant indispensable à la recherche et au traitement de données, alors qu’en janvier dernier, le gouvernement a annoncé son intention de renforcer la lutte contre la cybercriminalité et l’arrivée dans le courant de l’année de 50 agents supplémentaires, un manque cruel de matériel performant est constaté.
On apprend ainsi que dans certains services, les policiers sont contraints d’organiser des cagnottes pour pouvoir acheter du matériel Ou qu’ils doivent compter sur la bonne volonté de l’informaticien du quartier pour obtenir un prêt de matériel pour pouvoir lire et analyser certaines données, du matériel issu de saisies est également utilisé dans certaines unités.
Par ailleurs, les licences de certains programmes ne sont pas mises à jour.
[quote]« Les agents sont donc contraints de fonctionner avec des versions d’essai gratuites ou de démonstration mais qui ont une durée très limitée dans le temps », explique Eddy Lebon, représentant du syndicat policier Sypol.
« Non seulement ça s’apparente à du bricolage mais on en vient même à travailler sur le fil de la légalité. »[/quote]
La gestion trop rigide des budgets par l’Inspection générale des Finances serait à l’origine des problèmes rencontrés par la Computer Crime Unit.
Contacté par Belga, le cabinet de la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet n’était pas joignable mardi soir.