Le site du gouvernement wallon piraté
Le site internet du gouvernement wallon a été piraté ce week-end.
Un acte sans conséquence, mais surtout symbolique.
« MOH« , trois lettres, ou l’acronyme de Mouvement Offensive Hacker Underground.
Qui connaÓt ?
Personne, mais ce groupement, qui se présente comme une communauté réunissant des
hackers
et programmeurs informatiques, a réussi ce week–end à pirater le site internet du gouvernement wallon.
Autrement dit, en lieu et place des habituels communiqués de presse et autres informations destinées au grand public, l’usager en quête d’infos sur le site internet du gouvernement wallon est tombé sur un communiqué bien différent, truffé de fautes d’orthographe.
Ce qu’il dit ?
Citation:
Ainsi que vos document d’état et de confidentialité au quel vous ne prêter pas attention marre d’un gouvernement qui ne se souci guére des miséres des gens qui cri a la crise économique, nous crions également scandale que nous n’avons pas encore de gouvernement depuis 2010 !!! == IL LES TEMPS DE CRIER BELGIQUE UNI! ».
Le tout sous la rubrique « actualités du gouvernement wallon »…
Un exploit ?
Non, le piratage n’a ici qu’une valeur symbolique.
Aucune donnée n’a été volée ou détournée, du côté du gouvernement wallon, si on confirme d’ailleurs le piratage, sa portée est elle, nuancée.
Citation:
Ensuite, le site ciblé ne comporte que des communiqués de presse et des informations destinées au grand public, on n’y trouve pas d’informations confidentielles ou à caractére hautement stratégiques.
Celles-là sont ailleurs, inaccessibles au public et bien protégées.
L’embarras n’a donc été que d’ordre technique. »
Ce qui ne signifie pas que la région wallonne va laisser faire et devenir le terrain de jeux d’hackers en herbe…
Citation:
Mais on ne va pas non plus jouer la surenchére en matiére de cyberprotection pour ce site à caractére grand public. »
Lundi, le site avait ainsi retrouvé une configuration normale.
Quant aux éléments récoltés par les informaticiens de la région wallonne, ils ont été envoyés manu militari à la Fédéral Computer Crime Unit (
FCCU
) de la police fédérale