La Belgique pourrait riposter en cas de cyberattaques
Le ministére de la Défense belge s’est muré ce lundi dans un silence visiblement gêné à propos de la possibilité dont dispose désormais le service de renseignement (
SGRS
) de l’armée de non seulement « neutraliser une cyberattaque qui la viserait », mais aussi de « riposter », comme l’affirme le journal ‘Le Soir’.
« Aucun commentaire », ont répété sur tous les tons plusieurs porte-parole, expliquant que cette question concerne le SGRS (Service général du renseignement et de la sécurité), la division de l’état-major entourée du plus grand secret.
La loi passée discrétement le 4 février 2010 donne à ce service de renseignement (l’équivalent militaire de la S?reté de l’Etat, qui est elle responsable du territoire belge) un « droit de riposte offensif » en cas de cyberattaque venant de l’étranger.
Cette loi relative aux méthodes de recueil des données par les services de renseignement et de sécurité stipule en effet:
Citation:
Citant une source trés haut placée dans le dispositif belge de renseignement, le quotidien ajoute que SGRS dispose d’une telle capacité en propre, tout comme la possibilité d’intercepter des communications militaires à l’étranger pour défendre les intérêts militaires de la Belgique.