FlyVIZ un casque permettant de voir à 360 degrés
Un jeune français a inventé un casque permettant de voir à 360 degrés, il pourrait être utilisé dans le domaine de la surveillance, du jeu vidéo et de la neurologie.
Plus fort que les lunettes d’agent secret à rétroviseurs intégrés, mais un peux moin discret.
Ce prototype, baptisé « FlyViz » a été présenté ce mardi à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria)
Citation:
Comme filmer une boule de Noël
Breveté, le système s’appuie pour l’instant sur des éléments disponibles dans le commerce:
– Une caméra numérique classique.
– Un ordinateur portable.
– Un visiocasque grand public.
Fixée au sommet du casque, la caméra est braquée en l’air, vers un miroir hémisphérique qui lui permet d’acquérir des images sur 360 degrés.
Citation:
L’image doit donc être traitée pour la rendre intelligible et utilisable.
Le procédé retenu par les chercheurs est une simple projection sphérique, similaire à celle utilisée par les cartographes pour restituer à plat le globe terrestre.
Suffisant pour franchir une porte à reculons
La scène n’a alors plus qu’à être retransmise sur l’écran du casque:
Ce qui fait face à l’utilisateur figure au centre de l’écran, sa périphérie s’étalant progressivement vers la gauche et la droite, la scène située immédiatement derrière lui est quant à elle projetée sur les bords externes de l’image.
Le visage d’un individu se tenant dans le dos du porteur du casque est ainsi divisé en deux, moitié gauche sur le bord gauche de l’écran, moitié droite à l’extrémité droite.
Les angles morts disparaissent totalement, avec un délai de transmission de seulement 83 millisecondes, largement suffisant pour permettre à Jérôme Ardouin de franchir une porte à reculons.
Un apprentissage nécessaire
Citation:
Il pourrait certes être utile dans les domaines de la surveillance ou de la sécurité, permettant par exemple à des sauveteurs de localiser des dangers potentielsou dans les jeux vidéo.
Mais FlyViz est avant tout conçu comme un outil de recherche sur la perception humaine.
« Il faut apprendre à s’en servir, intégrer de nouveaux points de repère, le temps de réaction du porteur est inconnu, il faut être prudent sur ces applications-là », insiste le chercheur.