Opération payback contre des sites pour venger Julian Assange
Plusieurs sites Internet, appartenant notamment à des services bancaires, font l’objet d’attaques informatiques depuis plusieurs jours, sans que l’on puisse déterminer s’il s’agit d’attaques coordonnées.
Le blog officiel de PayPal a fait l’objet d’attaques durant plusieurs jours, aprés la décision de l’entreprise de geler le compte utilisé par WikiLeaks le 4 décembre 2010, indisponible par intermittence durant le week-end, le site est de nouveau accessible en ce début de semaine.
L’attaque a été revendiquée par un internaute sous le pseudonyme « th3j35t3r ».
Le site des services financiers de la banque postale suisse, qui a gelé un compte ouvert par Julian Assange, fait également l’objet d’attaques soutenues et est encore inaccessible mercredi, un porte-parole de la banque a attribué mercredi l’origine de ces attaques aux « anonymous« , un groupe non structuré censé émaner du forum de discussion 4chan.
Si des appels à la vengeance ont effectivement été lancés sur le forum, sous le nom d' »opération vengeance » (« operation payback« ), le nombre de personnes y participant, leurs éventuels liens et même leur proximité avec 4chan ne sont pas avérés.
Des sites de Mastercard et Visa, qui ont annoncé en début de semaine avoir bloqué des cartes de crédit utilisées par M. Assange et WikiLeaks, font également l’objet d’attaque dites de Déni de service », et le site de Mastercard n’était pas accessible mercredi.
Le site et les e-mails de l’avocat des deux Suédoises accusant Julian Assange de « viol et agression sexuelle » ont aussi été visés par une attaque informatique a annoncé leur avocat, Me Claes Borgstrˆm mercredi matin, aprés un piratage similaire visant le site du parquet.
Citation:
Cible mardi d’une cyber-attaque, le site internet du parquet suédois qui est à l’origine des poursuites contre Julian Assange détenu depuis mardi à Londres, fonctionnait à nouveau mercredi matin.
Le site de WikiLeaks est lui-même la cible de cyberattaques depuis qu’il a commencé à mettre en ligne une partie des 250.000 c‚bles diplomatiques américains en sa possession, et que cinq journaux dont Le Monde ont pu consulter, le 28 novembre 2010.
(source:lemonde)
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